TOKYO 2020 : l’essentiel Jour 15
L’argent pour l’Équipe de France de basket
Les basketteurs français ont lutté courageusement jusqu’à la dernière seconde pour tenter de s’imposer face aux Américains en finale olympique. Ils s’inclinent finalement de 5 points (87 – 82). Face à une formation américaine exerçant un pressing tout terrain et une adresse à 3 points supérieure à celle de l’Équipe de France, les Bleus n’ont rien pu faire.
Les Américains ont retenu la leçon du match d’ouverture où les Français s’étaient imposés 86 à 78. Cette fois, l’Équipe des États-Unis a joué sans pivot pour favoriser un jeu rapide qui a fait du mal à la défense tricolore. Menés au score pendant toute la rencontre, les partenaires de Rudy Gobert ont subi l’impact d’un Kevin Durant (photo), auteur de 28 points et qui remporte là son troisième titre olympique.
L’affaire Tsimanouskaya est loin d’être terminée
Les deux officiels impliqués dans l’affaire Tsimanouskaya renvoyés chez eux n’est pas la fin de l’affaire. C’est le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach qui le dit. S’il se dit « très heureux » que Tsimanouskaya ait trouvé refuge en Pologne et qu’elle y soit en sécurité avec sa famille. Toutefois si le président du CIO considère que son organisation « n’est pas en mesure de changer le système politique d’un pays » en revanche, Bach estime que « ce qui est notre responsabilité et notre mission, c’est de protéger les athlètes autant que possible. Ensuite, sanctionner ceux, ou tenir à l’écart des Jeux, ceux qui portent atteinte à nos valeurs ». Et de considérer que l’enquête que mène le CIO permettra de faire toute la lumière sur cet incident et de prendre les sanctions nécessaires contre le pays.
La Biélorussie dans l’œil du cyclone
Depuis plusieurs mois, la Biélorussie est dans le collimateur du CIO. Le comité olympique, le NOCRB a été frappé de plusieurs sanctions par le CIO après avoir omis de protéger les athlètes qui avaient protesté contre la réélection du président Alexandre Loukachenko lors des manifestations dans le pays.
En plus de diriger ce pays, Loukachenko a dirigé le Comité olympique Biélorusse jusqu’à ce que son fils, Viktor ne le remplace voici quelques mois. L’un et l’autre ont été interdits d’assister aux Jeux de Tokyo 2020.
Des groupes de défense des droits de l’homme ont déclaré que l’affaire Tsimanouskaya équivalait à un « enlèvement » et ont exhorté le CIO à suspendre le NOCRB.
Le « gouvernement » du CIO se donne de nouveaux pouvoirs
La commission exécutive du Comité International Olympique (CIO) autrement dit, le « gouvernement » du CIO (photo à Lausanne) vient de s’octroyer de nouveaux pouvoirs. Il vient de modifier la charte olympique de nature à décider de suspendre des activités olympiques sans l’approbation des autres membres du CIO. C’est ainsi qu’un sport, ou une épreuve, voire une discipline peuvent disparaître du programme olympique sur approbation de la quinzaine de membres de l’instance dirigeante.
Cette décision risque d’inquiéter la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF), dont la place olympique est menacée pour Paris 2024 et qui a été prévenue à de nombreuses reprises par le CIO que son avenir aux Jeux est loin d’être certain. Jusque là, la commission exécutive pouvait suggérer mais c’était l’ensemble des membres du CIO qui décidait. C’est ainsi que l’Association internationale de Boxe (AIBA) s’est vu privée de toute implication aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 en raison de préoccupations concernant sa gouvernance, ses finances, son arbitrage et son jugement. Depuis, cette fédération a fait le ménage et pourrait prochainement recouvrer ses pleins pouvoirs.
Le CIO pressé de se positionner sur le Chine
Human Rights Watch vient de lancer des appels au CIO pour qu’il adopte des politiques qui pourraient jouer un rôle clé dans l’arrêt des violations des droits humains commis en Chine, à l’occasion des prochains Jeux d’hiver (dans 6 mois) à Pékin. Il invite le Comité international olympique (CIO) à mettre en œuvre immédiatement sa stratégie en matière de droits de l’homme, craignant que les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver ne deviennent un « spectacle communiste chinois triomphal dans la neige ».
Pékin 2022 sera la première ville à accueillir les éditions d’été et d’hiver des Jeux olympiques et paralympiques. La capitale chinoise a organisé pour la dernière fois les Jeux olympiques de Pékin 2008, mais l’un des directeurs de Human Rights Watch, affirme que la situation des droits humains s’est « nettement dégradée » depuis lors. Il espère que le CIO portera ce discours auprès des dirigeants chinois.
Les Australiens se distinguent de nouveau !
Tous virés !
La Fédération azerbaïdjanaise de judo s’est séparée de tous ses entraîneurs après la « performance infructueuse de notre équipe masculine » comme l’a justifié la Fédération.
Le pays n’a remporté qu’une seule médaille en judo, la médaille de bronze d’Iryna Kindzerska en + 78 kg (photo). Il avait remporté deux médailles d’argent à Rio 2016.
C’est l’actuel entraîneur-chef de l’équipe nationale junior de judo qui assurera l’intérim en attendant la nomination d’un nouveau staff.
23 médailles d’or, d’argent et de bronze seront attribuées aujourd’hui :
Athlétisme : Marathon, saut en hauteur, 10.000 m, relais 4 x 400 m FEMME
Lancer javelot, 1500 m, relais 4 x 400 m HOMME
Baseball : Finale HOMME (États-Unis / Japon)
Basket-ball : Médaille bronze FEMME (France – Serbie 9h.00 H.F) / Finale HOMME (France – États-Unis 4h.30 H.F)
Boxe : Finale Poids lourds HOMME / Finale Poids mouche et poids mi-moyens FEMME
Canoë-Kayak : Finale canoë biplace FEMME – canoë monoplace HOMME / Finale kayak à 4 HOMME et FEMME
Cyclisme piste : Madison HOMME
Football : Finale HOMME (Brésil – Espagne 14h.30)
Golf : Dernier tour FEMME
Gymnastique artistique : Concours multiple individuelle
Handball : Finale HOMME (France – DANEMARK 14h.00)
Lutte : Lutte libre 65 et 97 kg HOMME / Lutte libre 50 kg FEMME
Pentathlon moderne : Laser Run HOMME
Plongeon : Haut vol 10 m HOMME
Sports équestres : Saut d’obstacles par équipe
Volley-Ball : Finale HOMME (France – ROC 14h.15 H.F)
Beach- volley : Finale HOMME
Water-polo : Finale FEMME (Espagne – États-Unis 9h.30)
Tableau des médailles ou Classement des nations
(Actualisé en temps réél – site CIO)
Si la plupart des médias évoque un classement des nations, nous parlerons ici de tableau des médailles qui est la véritable appellation.
Dans la charte olympique voulu par Pierre de Coubertin, le principe d’un classement des nations au terme de chaque Jeux olympiques n’existe pas. Ainsi aucun classement des pays n’est reconnu à titre officiel.
Pour Coubertin, les Jeux olympiques étaient le rassemblement des peuples du monde. Il n’était donc pas question d’opposer les nations les unes aux autres.