VOLLEY-BALL / Sport olympique (1964)
À l’origine, le volley-ball s’appelait « mintonette ». Un vocable qui, aujourd’hui, ne serait guère incitatif à la pratique des jeunes générations. C’est l’Américain William Morgan qui invente ce sport dans une petite ville du Massachusetts, non loin de Springfield où à été inventé le basketball, quatre ans plus tôt.
Morgan qui est professeur de sport imagine une discipline moins violente que le basket, mais plus collective que le tennis ou le badminton qui l’ont également inspiré. De plus, il ne souhaite pas de contacts directs entre les adversaires.
Dans chaque équipe évoluent six joueurs. C’est à la faveur des Jeux de Tokyo 1964 que le volley-ball fait son apparition aux Jeux d’été. Il avait été en démonstration lors des Jeux de Paris 1924, mais c’est devant l’engouement suscité par le tournoi disputé en 1957 lors du Congrès olympique de Sofia en Bulgarie que le CIO l’adopte pour les Jeux de Tokyo 1964.
Depuis, les Soviétiques ont trusté de nombreux titres chez les hommes, mais ces dernières décennies on note l’avènement de pays comme les États-Unis ou le Brésil, sans parler des Tricolores, champions olympiques à Tokyo 2020.
Chez les femmes, après une domination à l’origine du Japon et de l’URSS, des nations comme Cuba et le Brésil sont souveraines.
C’est d’ailleurs au Brésil qu’est né le beach-volley ou volley de plage, un sport dérivé du volley-ball et qui se pratique avec deux volleyeurs dans chaque camp. Cette discipline est olympique depuis les Jeux d’Atlanta 1996 après avoir été en démonstration à Barcelone, quatre ans plus tôt.
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