L’haltérophilie et la boxe sous surveillance
La Fédération internationale d'haltérophilie est sous surveillance et rien n'indique pour l'heure que la discipline sera encore au programme des
La Fédération internationale d’haltérophilie est sous surveillance et rien n’indique pour l’heure que la discipline sera encore au programme des Jeux de Paris 2024. A l’issue de la réunion de la commission exécutive mercredi, le président du CIO, Thomas Bach a tenu une conférence de presse. Il s’est montré sévère à l’égard de deux fédérations internationales, l’haltérophilie d’une part, mais également la boxe.
Le CIO, face au nombre alarmant de cas de dopage dans l’haltérophilie notamment lors des réanalyses des échantillons des Jeux de Pékin 2008 et ceux de Londres 2012, avait placé ce sport sous surveillance, demandant à la Fédération internationale (IWF) de fournir « avant la fin 2017 » des propositions afin de lutter contre le dopage. Toutefois, un rapport indépendant publié la semaine dernière a mis en lumière des décennies de corruption et de fraude sous la direction de l’ancien président hongrois Tamas Ajan. Il aurait dissimulé des cas de dopage positif, aurait encaissé personnellement les amendes pour dopage et retiré des millions d’euros en espèces des comptes de l’IWF. A 81 ans, après 20 ans à la tête de la Fédération internationale, il a fini par démissionner.
Le CIO a « reçu un rapport de l’IWF qui présente un plan visant à améliorer la situation. Nous avons pris note de ce plan mais la place de ce sport dans le programme des Jeux de Paris 2024 reste inchangée : elle reste soumise au respect de certaines conditions », a ajouté Thomas Bach. Si le principal progrès concerne une commission indépendante désormais chargée des contrôles antidopage, la gouvernance de cette fédération internationale est toujours pointée du doigt. Il lui est reproché notamment le manque de sportifs présents au sein de la fédération.
Concernant la Fédération internationale de boxe (AIBA) où le président taïwanais Ching-Kuo Wu a lui aussi été contraint à la démission par son comité exécutif qui lui a reproché une gestion hasardeuse, Thomas Bach a fait part des « inquiétudes majeures du CIO concernant la situation » de la fédération. La gouvernance et les rapports financiers semblent ne pas être transparents.
En attendant, Ching-Kuo Wu qui reste membre du CIO ne fait désormais plus partie de la commission exécutive, le gouvernement du CIO.
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