CYCLISME (1896) / Les disciplines de la route
Présent aux Jeux sous trois formes : la route, la piste et le tout terrain, le cyclisme est un des plus vieux sports olympiques. La discipline s’appelait vélocipédie au début du 20ème siècle.
Sur route, dans la course en ligne, les Jeux olympiques ont rarement révélé des coureurs qui se sont illustrés plus tard chez les professionnels à l’exception de l’Italien Ercole Baldini en 1956 et du Hollandais Hennie Kuiper en 1972 en raison du statut amateur des coureurs qui a prévalu jusqu’en 1996. Depuis l’arrivée des professionnels, des champions comme Alexandre Vinokourov ou Greg Van Avermaert ont connu la joie d’une médaille d’or.
Dans l’épreuve du contre-la-montre, c’est le suisse Fabian Cancellara qui reste la référence avec deux titres olympiques en 2008 et 2016.
LES DISCIPLINES
COURSE EN LIGNE
La course de vélo sur route est la discipline la plus populaire du sport cycliste. Les courses professionnelles ont été popularisées en Europe occidentale, en France, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Belgique.
Depuis le milieu des années quatre-vingt, le sport s’est diversifié avec des courses professionnelles désormais organisées sur tous les continents du globe.
Le plus grand événement est le Tour de France, une course de trois semaines qui peut attirer plus de 500.000 spectateurs, mais on peut également citer le Giro d’Italie ou la Vuelta espagnole.
En début de saison, se disputent les Classiques cyclistes belges, italiennes ou françaises comme le Tour des Flandres, Liège-Bastogne–Liège, Paris-Roubaix ou Milan-San-Remo.
Aux Jeux, comme aux championnats du monde UCI, la course en ligne est une épreuve d’un jour. Plusieurs centaines de concurrents ou concurrentes regroupés sous leur maillot national tentent de remporter le titre olympique au terme de plusieurs tours d’un circuit, long, généralement d’une trentaine de kilomètres.
CONTRE-LA-MONTRE
Le contre-la-montre individuel est une course de vélo sur route dans laquelle les cyclistes courent seuls contre le temps.
Les contre-la-montre sont également appelés «course de vérité», car la victoire ne dépend que de la force et de l’endurance de chaque coureur et non de l’aide fournie par ses coéquipiers et d’autres personnes qui créent un sillage.
Le contre-la-montre individuel se déroule généralement sur un terrain plat ou vallonné. Parfois, l’étape d’ouverture des grandes courses par étapes, comme le Tour de France ou le Giro d’Italie est un contre-la-montre assez court appelé prologue. Il permet dès l’ouverture de la compétition d’établir un premier classement général. Les coureurs et coureuses partent à intervalles réguliers, généralement à une ou deux minutes d’intervalle. Si toutefois un concurrent rejoint le coureur parti avant lui, il n’a pas le droit de rouler dans son sillage, il doit le dépasser ou se laisser distancer. Le coureur qui réalise le meilleur temps est déclaré vainqueur.