VILLAGE OLYMPIQUE des ATHLÈTES
Le village olympique a pour mission d’abriter les sportifs qui participent aux Jeux. Toutefois depuis plusieurs années, les plus fortunés d’entre eux préfèrent réserver des suites dans les meilleurs hôtels de la ville organisatrice même si certains d’entre eux peuvent prendre du plaisir à se mélanger aux autres sportifs au sein du village.
Le premier village olympique est échafaudé pour les Jeux de Paris 1924. Il s’agissait de baraquements en bois qui offraient aux athlètes la pension complète (photo).
Mais le premier village olympique digne de ce nom voit le jour à Los Angeles 1932. Ce village est construit pour les athlètes masculins seulement avec tous les services comme la banque, la poste, l’hôpital. Les athlètes féminines sont elles, logées dans un grand hôtel.
Les villages olympiques ont pris différentes formes. Ainsi il s’agissait d’un bâtiment recyclé, comme à Londres 1948 où une ancienne caserne de la Royal Air Force est transformée en village olympique. Ces bâtiments sont construits dans un style fonctionnel. Ils doivent par la suite servir à d’autres usages.
Fonctionnel avant tout
Ainsi le village de Lake Placid 1980 est devenu une prison pour jeunes délinquants, celui de Berlin 1936 deviendra une caserne, celui de Moscou 1980 sera transformé en appartements. C’est sans doute pour cela que les installations du village olympique ne correspondent pas toujours aux normes de confort qu’on connaît aujourd’hui. A Séoul 1988, les chambres ne sont pas à la morphologie des sportifs occidentaux ; les portes, les baignoires sont trop petites.
À Barcelone 1992, les pièces ne sont pas insonorisées, ni climatisées. Autre détail pittoresque, à Helsinki 1952, les athlètes soviétiques ne furent pas autorisés à dormir au village olympique. Leurs dirigeants craignaient la promiscuité avec les sportifs occidentaux.
En revanche, le village olympique Montréal 1976, dit le « Grand Hôtel » ou les Pyramides Olympiques (photos) près du Stade Olympique est un symbole du rayonnement international de Montréal et restent encore aujourd’hui une grande prouesse architecturale.
Les deux édifices jumeaux de 20 étages ont permit, en 1976, d’accueillir 11.000 athlètes. C’est aujourd’hui des immeubles d’habitation et des commerces.
Un village olympique dont on ne sort que sous conditions
On notera qu’à l’occasion des Jeux différés de Tokyo 2020, l’ensemble des 11.000 athlètes avaient l’obligation de loger au Village olympique (photo).
Les conditions de vie y étaient draconiennes et très strictes en raison de l’épidémie de coronavirus. Les athlètes n’ont pas pu quitter le village, sinon pour s’entrainer ou disputer leurs compétitions.
Il en était de même pour les trois villages olympiques de Pékin 2022, dans la capitale ainsi qu’à Zhangjiakou et à Yanqing.
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