Des candidatures olympiques comme s’il en pleuvait

Seiko Hashimoto plébiscite la candidature de Sapporo pour 2030

La présidente des Jeux de Tokyo 2020, Seiko Hashimoto s’est dite « fière » du travail réalisé par ses équipes pour organiser les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020. « Comme nous n’avons pas été en mesure d’accueillir les Jeux de Tokyo sous une forme complète, je ne peux pas dire qu’ils ont été un succès à 100 %. Je pense que l’histoire dira s’ils ont été un succès ou non. »

 

Hashimoto a profité de cette dernière conférence de presse pour souhaiter que la candidature de Sapporo (photo ci-dessus) pour organiser les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2030 pourra « devenir une réalité » alors que le Japon envisage d’organiser d’autres Jeux dans un « avenir très proche ».

 

Sapporo qui vient d’accueillir lors des jeux olympiques les épreuves de marche et les marathons est en effet considéré comme un concurrent sérieux pour accueillir les Jeux de 2030. Elle était même considérée comme la ville favorite avant que la pandémie ne frappe le monde.

Sapporo bénéficie d’installations de premier plan. Elle a déjà accueillie les Jeux d’hiver de 1972.


L’examen des candidatures pour 2030 dans la phase finale

La réussite des Jeux de Tokyo en pleine pandémie, a donné des idées à d’autres villes qui manifestent de nouveau leur intérêt pour l’organisation des Jeux d’été ou d’hiver. Si on connait la ville, Brisbane, qui organisera les Jeux d’été de 2032, on ne connait toujours pas celle qui organisera les Jeux d’hiver de 2030.

 

On sait que Salt Lake City aux États-Unis (Jeux d’hiver 2002) et Sapporo au Japon (Jeux d’hiver 1972) sont toujours sur la ligne de départ. Deux autres villes, Vancouver au Canada (Jeux d’hiver 2010) et Barcelone en Espagne (Jeux d’été 1992) ont également manifesté leur intention d’être dans la course.

 

Pour la première fois, comme pour Brisbane il y a 2 mois, c’est la commission des futurs hôtes qui fera le choix avant qu’il ne soit entériné par les autres membres du CIO. C’est le Roumain Octavian Morariu qui est chargé d’identifier et de recommander un hôte à la commission exécutive au pouvoir.

Barcelone cherche une stratégie

S’agissant de la candidature de Barcelone en commun avec des stations andorranes, deux projets s’opposent. Il y a celui du maire de Barcelone, favorable au projet mais qui aimerait qu’un référendum soit organisé dans ce sens.

Or le CIO n’aime pas beaucoup les référendums. On se rappelle la cascade de défection de candidatures olympiques ces dernières années après l’organisation de référendums locaux.

 

De l’autre, il y a le projet du président de la Generalitat de Catalogne, Pere Aragonès qui lui voit dans l’organisation des Jeux d’hiver, le premier événement qui pourrait se dérouler dans une Catalogne indépendante. Il a le soutien d’un membre influent du CIO, Juan Antonio Samaranch Jr, dont le père avait permis à Barcelone d’obtenir les Jeux d’été de 1992.

 

On rappelle que la Catalogne cherche depuis plusieurs années son indépendance vis-à-vis de l’Espagne. Les catalans ont voté pour l’indépendance lors du référendum de 2017 avant qu’il ne soit déclaré inconstitutionnel par le gouvernement espagnol.

 


Budapest poursuit son rêve olympique

Budapest poursuit ses projets de candidature pour les Jeux olympiques et paralympiques, bien qu’elle se soit vu refuser la possibilité de lancer une campagne pour 2032 après l’attribution accordée à Brisbane.

Le Comité olympique hongrois (MOB) a annoncé qu’il rebaptisait officiellement le « Comité Budapest 2032 » en « Commission des Jeux Olympiques de Budapest ».

 

Cette entité a été chargée d’ouvrir un dialogue avec le Comité International Olympique (CIO) sur l’organisation des Jeux en 2036 ou au-delà.

 

Budapest était candidate aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 lorsqu’elle s’est retirée de la course en 2017 lorsqu’un mouvement politique local a lancé une pétition pour organiser un référendum public sur la candidature. Plusieurs partis d’opposition ont rejoint la campagne et la capitale hongroise a jeté l’éponge et laissé le champ libre à Paris et Los Angeles.


Vladivostok se verrait bien candidate pour 2036

Après Saint Petersbourg et Kazan, une troisième ville russe est candidate potentielle à l’organisation des Jeux olympiques de 2036. Il s’agit de la ville d’Extrême-Orient de Vladivostok. C’est le président russe Vladimir Poutine qui en a fait l’annonce. « Nous n’excluons pas la possibilité que la Russie accueille les Jeux Olympiques. Il est trop tôt pour discuter de cette question et tout devra faire l’objet d’une évaluation approfondie » a t-il précisé.

La Russie a été interdite de candidature pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2032 en vertu des sanctions de l’Agence mondiale antidopage (AMA) imposées au pays, des sanctions pour avoir manipulé et falsifié des données du laboratoire de Moscou.

C’est aussi pourquoi le nom, l’hymne et le drapeau de la Russie ont été interdits à Tokyo 2020, laissant les athlètes « neutres » concourir sous les bannières ROC et RPC. Il en sera de même lors des Jeux de Pékin 2022.

On rappelle que la capitale Moscou a accueilli les Jeux d’été à l’été 1980, alors qu’elle faisait partie de l’Union soviétique, tandis que Sotchi a organisé les Jeux d’hiver en 2014.

 

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