ESSENTIEL JOUR 4 : Peng Shuai assiste aux Jeux

La joueuse de tennis Peng Shuai était aux côtés du président du CIO, Thomas Bach (photo ci-dessus) pour assister à la finale du Big Air dans laquelle la française Tess Ledeux a dû s’incliner devant la jeune chinoise Eileen Gu.

 

L’image fait le tour des réseaux sociaux et les caméras des télévisions chinoises ont capturé la scène. Comme promis par le président du CIO, Peng Shuai assiste aux Jeux d’hiver à Pékin en sa compagnie.

 

La veille, la joueuse de tennis qui a défrayé la chronique ces dernières semaines après avoir dénoncé une agression sexuelle de la part d’un haut dignitaire chinois a accordé une interview au journal l’Équipe.

Au delà du scoop obtenu par nos confrères, Marc Ventouillac et Sophie Dorgan, la tenniswoman est venue dans la boucle fermée à l’invitation du président du CIO avec qui elle a dîné samedi soir.

 

Cette visite « autorisée » était destinée à montrer que tout va bien dans la vie de Peng. Au delà de l’interview des questions subsistent quant à sa sécurité et à sa liberté de parole.

 

Nos confrères du journal l’Équipe l’admettent volontiers, cette interview a été réalisée avec l’aval des autorités chinoises.

 

Aujourd’hui la nouvelle version de la joueuse consiste à se rétracter : « Une agression sexuelle ? Je n’ai jamais dit que quelqu’un m’avait fait subir une agression sexuelle », a déclaré Peng. Elle dit que sa publication sur les réseaux sociaux de novembre « avait entraîné un énorme malentendu de la part du monde extérieur ».

 

Peng a également affirmé qu’elle n’avait jamais disparu. « Tout le monde pouvait me voir. C’est juste que beaucoup de gens, comme mes amis, y compris ceux du CIO, m’ont envoyé des messages et il était tout à fait impossible d’y répondre » … Et de remercier le monde entier de s’être inquiété de son sort.

 

Peng Shuai  a été invité par le CIO à se rendre à Lausanne, après la pandémie et à visiter le siège du CIO et le Musée olympique. Elle a accepté cette invitation. Elle aura tout le loisir de le faire puisque la joueuse a dit à nos confrères qu’elle mettait un terme à sa carrière sportive.


Encore une journée sans l’or

Les athlètes des équipes de France courent depuis le début des Jeux après leur première médaille d’or et elle leur échappe. Ce matin dans la finale du Big Air, c’est une adolescente chinoise Eileen Gu qui a remporté le titre féminin de freeski big air devant Tess Ledeux qui était pourtant considérée comme la favorite.

 

Tess Ledeux, vainqueure de la Coupe du monde de big air, a ouvert la voie avec des notes de 94,50 et 93,00 points dans les deux premières manches pour afficher 187,50. Dans le dernier run la jeune chinoise a décroché une note de 94,5 lui permettant de devancer Tess Ledeux de 0,75 points. C’était suffisant pour priver la jeune Française de la médaille d’or malgré une figure exceptionnelle, qu’elle seule réalise, le «double cork 1620» soit quatre tour et demi dans les airs.

 

En Super G, pas de miracle non plus, la délégation tricolore s’est montrée décevante. Alexis Pinturault a pris la 11e place, Blaise Giezendanner est lui 9e.

Médaillé de bronze hier en descente, l’Autrichien Matthias Mayer s’est cette fois imposé comme lors des Jeux de PyeongChang 2018. Il entre un peu plus dans la légende du ski alpin avec une troisième médaille d’or consécutive. Mayer avait remporté un premier titre en descente à Sotchi en 2014.


Max Parrot, l’homme qui revient de loin

Le Canadien Max Parot s’est hier imposé dans l’épreuve masculine de snowboard slopestyle.

 

Il avait obtenu la médaille d’argent de la discipline à PyeongChang 2018. Peu de temps après le snowboardeur a appris qu’il était victime d’un cancer. Il a reçu un diagnostic de lymphome hodgkinien en décembre de la même année. Cette maladie se caractérise par  l’enflure des ganglions lymphatiques du cou, de l’aisselle, de l’aine ou du thorax.

 

Il a raté la saison 2018-2019 et subi 12 traitements de chimiothérapie avant sa résurrection et son sacre aux X Games, puis sa victoire olympique hier. Parrot a été le seul compétiteur à franchir la barre des 90 points.


Le masque sur la glace

La rencontre féminine de hockey sur glace entre le Canada et le Comité olympique russe (ROC) a hier commencé avec une heure de retard. Les joueuses russes n’avaient pas reçu les résultats du test COVID-19 quotidien. Le résultat tardant à venir, la rencontre a finalement débuté et obligé les joueuses à porter des masques.

 

Elles les ont conservé pendant les deux premiers tiers-temps, le temps que les tests arrivent. Les joueuses étaient toutes négatives. La Fédération Internationale va désormais veiller à ce que cela ne se reproduise pas.

 

Sur la glace, les canadiennes se sont imposées 6 buts à 1.


Les médailles du jour – Mardi 8 février

Biathlon – 20 km hommes
Curling – Double mixte
Luge – Simple femmes
Patinage de vitesse – 1500 m hommes
Ski acrobatique – Big Air femmes
Ski alpin – Super G hommes
Ski de fond – Sprint hommes et femmes
Snowboard – Slalom géant parallèle hommes et femmes

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