Il est assez rare que les enfants de champions soient aussi champions et pourtant c’est ce qui est arrivé dans la famille Mayer. Le père, Helmut Mayer (1966) avait remporté une médaille d’argent lors du tout premier Super-G disputé aux Jeux, c’était à Calgary 1988.

Son fils a fait beaucoup mieux en remportant une médaille d’or dans cette discipline dont il est l’un des fleurons à PyeongChang 2018.

Si le Super-G reste la discipline de prédilection de Mathias Mayer, il se débrouille fort bien en descente puisqu’il est devenu champion olympique de la discipline à Sotchi 2014 alors qu’il n’avait pas remporté la moindre victoire en Coupe du Monde jusque là.

Moins en veine aux championnats du monde, l’Autrichien s’est contenté de places d’honneur.

Lors des Jeux de Pékin 2022, Mathias Mayer s’est une nouvelle fois montré à la hauteur de son talent. Il entre un peu plus dans la légende du ski alpin. Il conserve son titre olympique dans le Super G, 24 heures après avoir terminé troisième de la descente.