Comité Olympique RUSSIE (RUS) : 🟡196 ⚪️165 🟠186
Membre essentiel de l’Union soviétique à compter des Jeux de Helsinki 1952 à jusqu’à ceux de Séoul 1988, partie intégrante de l’Équipe Unifiée lors des Jeux de Barcelone 1992 , le pays est redevenue la Russie, depuis la chute des soviétiques en 1991. Cette grande nation qui avait envoyé des délégations lors des tous premiers Jeux avant la Première Guerre mondiale est longtemps restée à l’écart du mouvement olympique. Elle organisait en parallèle des Spartakiades, sorte de Jeux olympiques avec les autres pays de l’Est.
C’est à partir de 1952 qu’on la retrouve aux Jeux sous la bannière de l’Union soviétique (URSS) dont elle constitue le plus gros réservoir à champions (photo ci-dessous).
La fin de l’URSS, le début d’une ère nouvelle ?
Toutefois, depuis les Jeux d’hiver de 1994, elle présente une équipe indépendante qui a remporté en six apparitions, près de 450 médailles aux Jeux olympiques d’été et 120 autres aux Jeux olympiques d’hiver.
C’est en lutte, en athlétisme, en gymnastique, en escrime et en boxe que les russes se sont montrés les plus performants depuis 1996.
Parmi ceux là, on pourrait citer nombre de double champion olympique, retenons seulement le gymnaste Alexeï Nemov, quadruple champion olympique ou bien encore le nageur quadruple champion qu’est Vladimir Salnikov et les triples champions que sont Vlatcheslav Ekimov en cyclisme, Tatiana Kazankina en athlétisme ou Buvaysar Saytiev en lutte.
C’est en ski de fond, patinage artistique et en biathlon que les russes sont parmi les meilleurs aux Jeux d’hiver. Difficile de citer tous les triples ou quadruples champions olympiques, alors attachons nous à la quintuple championne qu’est Larissa Lazutina avant de sombrer dans les affres du dopage ou bien encore la sextuple championne olympique qu’est Lioubov Egorova.
Sotchi 2014 : le début d’une ère frelatée
La Fédération de Russie a obtenu et organisé les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi 2014. Si les Jeux furent réussis sur le plan sportif, ce fut un fiasco pour la Russie.
L’organisation a dépensé des sommes considérables destinées à montrer une fois encore sa puissance supposée. De plus, au delà d’un grand nombre de médailles gagnées, elle a dû en rendre plusieurs sur tapis vert après avoir constaté que de nombreux champions étaient en infraction avec les règles du dopage.
Une fois encore, la Russie venait de retrouver les vieux réflexes qui étaient les siens du temps de l’URSS en mettant en œuvre un programme de dopage presque généralisé.
Du coup, le Comité olympique russe a été suspendu des Jeux olympiques de PyeongChang 2018. Quelques athlètes russes, considérés comme « propres » ont été autorisés à participer aux Jeux olympiques d’hiver en tant qu’Athlètes olympiques de Russie (OAR).
Constatant que le Comité Olympique Russe n’avait pas fait le ménage dans ses pratiques depuis cette exclusion, les athlètes russes ont été privés des Jeux d’été de Tokyo 2020 et ceux d’hiver de Pékin 2022 après que le Tribunal Arbitral du sport (TAS) ait en partie suivit les recommandations de l’Agence mondiale antidopage(AMA).
L’AMA aurait souhaité quatre ans de suspension, les russes ont été suspendu deux ans, jusqu’en décembre 2022. Les athlètes autorisés à participer à ces Jeux l’ont été sous les couleurs du Comité olympique Russe (ROC).
Interdit de compétitions internationales
Depuis, la fin des Jeux de Pékin 2022, les sportifs russes font cette fois l’objet d’une exclusion temporaire des toutes les compétitions dans presque tous les sports. Le CIO a recommandé cette mise à l’écart après l’envahissement de l’Ukraine pendant la trêve olympique.
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