HIRSCHER Marcel (1989) Autriche / Ski alpin 🟡2 ⚪️1
Marcel Hirscher a grandi sur des pistes de ski étant l’enfant de deux moniteurs de la station d’Annaberg. Né d’un père autrichien et d’une mère hollandaise, il possède la double nationalité et a un temps envisagé disputer les compétitions sous les couleurs néerlandaises. Heureusement pour l’Autriche, il a finalement opté pour cette nation.
Il est assurément l’un des plus grands champions que le ski international a produit depuis son origine. Spécialisé principalement dans les disciplines du slalom et du slalom géant, il est l’un des skieurs les plus titrés de l’histoire, mais il a également atteint les premières places en Super-G et en combiné.
Hirscher a été le premier coureur de ski alpin à remporter la Coupe du monde à huit reprises consécutivement entre 2012 et 2019, c’était beaucoup mieux que le précédent détenteur, Marc Girardelli qui l’avait remporté à cinq reprises. C’est sans doute avec le sentiment du devoir accompli qu’il décide de prendre sa retraite à seulement 30 ans. En outre, il est le recordman des victoires en Coupe du monde derrière Ingemar Steinmark avec 68 victoires. Il a remporté sept titres de champion du monde et deux médailles d’or olympiques à PyeongChang 2018 en slalom géant et en combiné en plus d’une médaille d’argent remportée dans le slalom de Sotchi 2014.
Champion parmi les champions
Rien d’étonnant donc à ce que ce skieur qui est par ailleurs, un entrepreneur de premier plan dans le domaine du sport en Autriche ait été élu « Champion des Champions » pour l’année 2018 par le journal français L’Équipe. Il a été honoré par des stars du sport comme Rafael Nadal, Roger Federer, Usain Bolt et Lionel Messi.
En janvier 2019, Eurosport l’a nommé Athlète de l’année, devant d’autres candidats tels que Novak Djokovic, Simone Biles et Lewis Hamilton, c’est dire s’il figure à ce jour parmi les plus grands champions du sport mondial. Pourtant quand on lui demande à quoi il attribue sa réussite, il met en avant un aspect physique considérant qu’il a « le corps idéal pour skier et qu’il est fait pour la compétition ». Lorsqu’on pousse un peu plus le champion dans le questionnement, il avoue humblement qu’il gagne « parce qu’il déteste perdre ».
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