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FÉDÉRATIONS INTERNATIONALES (FI)

Avec le Comité International olympique (CIO), les comités nationaux olympiques (CNO) les Fédérations Internationales (FI) constituent le troisième pilier de la « famille olympique ».

Les FI ont pour mission d’administrer leur sport mais également de veiller à ce que cette pratique permette d’atteindre un niveau international. Considérées comme des organisations non-gouvernementales, elle peuvent administrer plusieurs disciplines. Bien qu’indépendantes, elle sont reconnues par le CIO et doivent respecter les fondements de la charte olympique.

 

Sur le modèle du CIO, un grand nombre de fédérations internationales (FI) de sports d’été qui participent aux Jeux olympiques ont leur siège en Suisse et le plus souvent à Lausanne.

 

Néanmoins plusieurs d’entre elles sont installées dans d’autres pays. C’est le cas de l’athlétisme et du pentathlon moderne basés à Monaco, du tennis et de la voile en Angleterre, du badminton en Malaisie, du judo en Hongrie, du rugby en Irlande, du taekwondo en Corée du sud et du tir sportif en Allemagne.

 

Pour les sports d’hiver, à l’exception du ski, du patinage et du hockey sur glace basées en Suisse, les autres fédérations internationales ont leur siège en Autriche pour le biathlon, en Italie pour le bobsleigh, en Écosse pour le curling et en Allemagne pour la luge.

Les FI doivent assurer la promotion de leur discipline

Les FI de sports d’été et d’hiver ont la charge et le devoir de diriger et de surveiller le fonctionnement quotidien des diverses disciplines sportives partout dans le monde.

S’agissant des disciplines sportives olympiques, elles doivent veiller sur les épreuves pendant les Jeux en s’attachant au développement des athlètes, en assurant la promotion de leur discipline, en garantissant la régularité des compétitions et les règles de fair-play.

 

Ce sont elles qui délèguent les juges et les arbitres des compétitions.

 

Afin de partager et s’entendre sur leurs calendriers de compétitions, les FI des sports d’été se sont regroupées au sein de deux associations : l’ASOIF (Association des fédérations internationales des sports olympiques d’été) et l’AIOWF (Association des fédérations internationales des sports olympiques d’hiver) dont le siège est à Lausanne.

 

Il existe même une troisième association, celles des fédérations non olympiques mais reconnues par le CIO : l’ARISF.

 

L’ensemble de toutes ses fédérations sportives internationales était rassemblé au sein de la GAISF (l’Association globale des fédérations sportives internationales). Toutefois en novembre 2022, les membres ont voté pour la dissolution de l’organisation qui sont rassemblées sous le nom de SportAccord (logo ci-dessus)

Partie prenante de la famille olympique

Les FI tirent une grande partie de leur revenus du Comité International Olympique (CIO) qui leur reverse les bénéfices tirés des Jeux olympiques. Ce sont elles qui engrangent la manne la plus importante que représente les droits de télévision.

Si pour certaines grandes fédérations comme le football ou le tennis, ce n’est qu’un complément de revenu, pour les petites fédérations, ces sommes sont considérables et représentent la majeure partie de leur budget.

 

Les fédérations Internationales faisant partie de la « famille olympique » peuvent émettre des avis sur l’ensemble de la politique sportive du CIO s’agissant de la Charte Olympique, l’organisation des Jeux, les villes candidates, les moyens techniques mis à disposition, les congrès olympiques ou l’activité des commissions du CIO.

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