VILLE ou HÔTE CANDIDAT aux Jeux olympiques

Lorsqu’une ville est candidate à l’organisation des Jeux, voire un territoire-hôte, il doit déployer beaucoup d’énergie pour attirer l’attention sur sa candidature. Car obtenir les Jeux équivaut à acquérir une notoriété mondiale. Du coup, des villes profitent de cette compétition internationale pour simplement faire parler d’elles.
C’est la raison pour laquelle le Comité international olympique (CIO) avait décidé de faire payer les villes candidates à l’organisation des Jeux afin de s’assurer qu’elles le faisaient vraiment dans le but d’obtenir les épreuves olympiques.
Il fallait alors débourser plusieurs centaines de milliers de dollars pour lancer une campagne de candidature et payer de nouveau plusieurs centaines de milliers de dollars si elles atteignent le processus final. L’argent était employé pour financer la procédure de choix du CIO, qui implique la visite des villes candidates et qui sert à soutenir un programme pour mieux faire connaître le détail de l’offre.
Un investissement, certes, mais une notoriété assurée
Toutefois, si ces sommes sont importantes, elles sont dérisoires à côté des dépenses réelles une fois que la ville candidate devient ville organisatrice.
Ainsi, pour obtenir les Jeux de 2020, Tokyo (photo) aurait dépensé plus de soixante millions de dollars en communication et dépenses d’infrastructures anticipées.
Ses concurrentes, Madrid et Istanbul, la moitié. Au final, les Jeux de Tokyo 2020 auront couté (15 milliards de dollars au Comité d’organisation (COJO), au gouvernorat de Tokyo et à l’état japonais.
Une réforme nécessaire mise en œuvre
Le CIO insiste auprès des villes candidates autour de deux notions fondamentales pour obtenir les Jeux. Faire en sorte que les infrastructures construites soient durables et constituent un héritage pour les générations futures. Il s’agit de faire que les installations post-olympiques servent aux habitants de la ville, de la région et du pays. Il faut également que ces infrastructures soient en rapport avec les nécessités locales bien plus qu’en copiant un modèle établi.
Ces principes ont été rappelés dans l’Agenda olympique 2020.
Si la notion de la ville candidate reste d’actualité, il est toutefois permis à un territoire (région) de soumettre une offre, au même titre qu’associer deux villes à la candidature, voire, prochainement, deux villes de deux pays proches géographiquement.
C’est désormais une commission des futurs hôtes qui fait le tri des différentes candidatures et qui est en mesure de proposer au CIO, si nécessaire, une seule et unique ville candidate à l’organisation des Jeux. Ce fut le cas pour Brisbane en 2021.
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