Afin d’inciter les jeunes et réunir des athlètes talentueux de toutes les régions du monde pour participer à des compétitions de haut niveau, le CIO a décidé lors de sa 119^e session à Cuidad Guatemala en 2007 de créer les JOJ, les Jeux olympiques de la jeunesse.

C’est le président du CIO de l’époque, Jacques Rogge (photo) qui en a eu l’idée.

Ces Jeux sont destinés à sensibiliser les jeunes athlètes à l’importance du sport pour leur santé et leur intégration sociale et les informer des dangers liés au sport comme le dopage, le surentraînement et l’inactivité.

Les JOJ visent les jeunes de 14 à 18 ans et viennent compléter les Jeux Olympiques.

Les premiers Jeux d’été se sont déroulés en 2010 à Singapour, tandis que les premiers Jeux d’hiver ont eu lieu en 2012 à Innsbruck.

De nombreuses villes étaient candidates à la première organisation estivale parmi lesquelles Alger (Algérie), Athènes (Grèce), Bangkok (Thaïlande), Debrecen (Hongrie), Ciudad Guatemala (Guatemala), Kuala Lumpur (Malaisie), Moscou (Fédération de Russie), Poznan (Pologne), Turin (Italie) et bien évidemment Singapour.

Un coût plus élevé pour les villes organisatrices

Depuis, Nankin (2014) et Lillehammer (2016), mais également Buenos Aires (2018 – photo) et Lausanne (2020) ont accueilli ces JOJ d’été, puis d’hiver.

Dakar accueillera les prochains JOJ d’été mais seulement en 2026 car l’agenda des manifestations olympiques a singulièrement été bouleversé par la crise du Covid-19 et les JOJ d’été de 2022 prévu dans la capitale sénégalaise sont différés de quatre ans.

En revanche, la Province du Gangwon (Région autour de PyeongChang) accueillera les JOJ d’hiver de 2024.

Si l’organisation de ces Jeux est conforme à celle des Jeux olympiques traditionnels, les villes doivent faire un effort considérable, d’une part financièrement car les sponsors et les droits TV sont moindres et d’autre part structurellement, car il est impératif que l’ensemble des épreuves se déroulent sur site ou à proximité.