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HÉRITAGE OLYMPIQUE / Institution

On appelle « héritage olympique » toutes les bénéfices à long terme que les Jeux Olympiques offrent à une ville hôte, à ses habitants et au Mouvement olympique. On en mesure les effets généralement après la manifestation olympique. Néanmoins cet héritage peut profiter à tous ceux là dès lors que les infrastructures notamment, le patrimoine matériel est réalisé bien en amont des Jeux eux-mêmes.

 

A Londres 2012, une friche industrielle transformée en Parc olympique

L’importance de l’héritage est particulièrement soulignée dans la Règle 2.14 de la Charte olympique et par les recommandations de l’Agenda olympique 2020, la feuille de route stratégique du CIO. Il a pris tout son sens après 2003.

 

Pour établir cette stratégie, le CIO s’est appuyé sur les villes qui ont accueilli les Jeux Olympiques, quelques Comités Nationaux Olympiques et de Fédérations Internationales et de nombreux autres experts.

« L’héritage olympique est le résultat d’une vision. Il englobe tous les bénéfices tangibles et intangibles à long terme amorcés ou accélérés par l’accueil des Jeux Olympiques, de manifestations sportives pour les personnes, les villes territoires et le Mouvement olympique ».

Un patrimoine toujours bien vivant

Le site de canoë-kayak d’Athènes 2004 abandonné après les Jeux

Le patrimoine matériel offre ainsi un aperçu de ce que les Jeux transmettent aux générations futures. On a longtemps considéré que les Jeux olympiques étaient de nature à produire des « éléphants blancs » des infrastructures qui ne servaient plus une fois les Jeux terminés et une fois les délégations parties.

A ce titre, il existe un mauvais élève, la ville d’Athènes à abandonné de nombreux sites olympiques après les compétitions (photo).

 

Toutefois, une étude passe en revue 923 sites olympiques où se sont déroulés des compétitions, des cérémonies, les village des athlètes entre Athènes 1896 et PyeongChang 2018, soit 51 éditions des Jeux.

 

Pendant cette période, 817 sites permanents et 106 installations temporaires ont été construits. Or, il s’avère que le résultat est saisissant et tord le cou aux idées reçues.

C’est ainsi que 85% des sites sont toujours utilisés, pour le sport ou une autre activité. Le reste, soit 15%, concerne des équipements ayant été rasés du décor (11%), inactifs ou abandonnés (4%).

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