La nouvelle ministre des Sports, Marie Barsacq a annoncé que la mise en place du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) des Alpes françaises 2030 serait effective « début février » après la nomination de son président ou… de ses coprésidents.

La nouvelle ministre des Sports a pris le dossier en main. Après avoir travaillé ces dernières années sur l’héritage des Jeux de Paris 2024, la voilà sur un autre dossier olympique, mais cette fois en première ligne. Elle a rencontré à cette occasion l’ancien Premier ministre Michel Barnier. C’est lui qui a signé la garantie qui engage l’État français en cas de déficit. Mais après la censure de son gouvernement, cette signature est devenue caduque.
Barnier est chargé de faire la lumière sur un dossier qui traîne en longueur depuis plusieurs mois. Il a été mandaté par le CIO pour cela.

Depuis la désignation des Alpes françaises comme site olympique 2030 en juillet dernier, il ne s’est rien
passé ou presque. Le président du COJOP n’a même pas été désigné. Seule nouveauté, le siège sera situé à Lyon, près de l’aéroport Saint-Exupéry et la Solideo, la société de construction des ouvrages olympiques (en région niçoise pour la plupart) aura son siège à Marseille.

La ministre des Sports, Marie Barsacq a par ailleurs évoqué « le premier semestre » pour l’adoption d’une nécessaire loi olympique. Pendant cette période, le nouveau Premier ministre devra de nouveau signer la lettre de garantie de l’État.

On devine donc la nécessité d’un duo Barnier-Fourcade à la tête du COJOP. Il représente non seulement la convergence de la politique et du sport, mais aussi une tentative de stabilité dans une période d’incertitude. C’est en tout cas la vision du CIO qui a confiance dans les deux personnalités. C’est moins l’avis des deux régions qui financent les Jeux, AURA et PACA. Elles aimeraient davantage peser sur le choix du leader. Reste qu’à 5 ans des Jeux, il est temps de ranger les armes et se mettre au travail.