A l’issue de la deuxième journée de la Commission exécutive du CIO, il a été question des Jeux d’hiver 2030 dont on tarde à connaître la ville organisatrice. Selon le CIO, de nouveaux sites prennent position.

Le CIO ne semble pas inquiet d’avoir différé le choix de la ville organisatrice des Jeux d’hiver 2030 à l’année prochaine. Ainsi de nouvelles villes se seraient manifestées après les forfaits en cascade de quatre des cinq postulants.

« Nous avons un véritable regain d’intérêt et c’est incroyablement rassurant », a déclaré le directeur exécutif du CIO, Christophe Dubi (photo) lors de la traditionnelle conférence de presse.

Selon le CIO, qui s’est bien gardé de citer le nom des villes ou régions intéressées, la liste s’allonge.

Les décisions prises par le Conseil d’administration en décembre dernier pour explorer de nouvelles options d’hébergement spécifiques sont à l’origine de cette récente augmentation.

Dubi a fait référence à un rapport présenté par le président de la Commission du futur hôte, Octavian Morariu, lorsqu’il a mentionné que le nombre de parties intéressées avait « augmenté ».

Une nouvelle donne

A l’origine, cinq régions discutaient d’une candidatures potentielle pour les Jeux d’hiver, mais en décembre, un seul projet restait en lice.

La candidature de l’Ukraine a été abandonnée après le début de l’invasion russe, la candidature espagnole s’est retirée après des divergences politiques internes entre la Catalogne et l’Aragon, Vancouver a reculé lorsque le gouvernement provincial a refusé le financement et Sapporo au Japon a fait une pause pendant que le pays s’occupe du scandale de corruption de Tokyo 2020.

Salt Lake City reste officiellement comme la seule candidate, mais les responsables ont déclaré qu’ils préféraient accueillir les Jeux en 2034.

Désormais le CIO étudie la possibilité d’un pool de villes-hôte, susceptibles d’accueillir les Jeux d’hiver à tout de rôle. Il envisagerait également une double attribution des Jeux 2030/2034. Les critères de référence sont d’abord climatiques et environnementaux.

En février dernier, une étude de faisabilité a été lancée en Suède pour explorer une suite à donner à la candidature ratée de Stockholm pour les Jeux de 2026.

On apprend également que l’offre avortée de Vancouver aurait repris de la vigueur et pourrait de nouveau revenir sur la table dans un nouveau contexte.

Quant aux autres nouvelles villes candidates, mystère, mais le CIO semble serein : « Si vous regardez les parties qui viennent à la table, ce sont des marchés d’hiver très matures. Je ne suis certainement pas inquiet du timing sachant que nous allons aller dans une région ou un pays qui a l’infrastructure et qui sont habitués à organiser des événements de haut niveau ».