Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a évoqué la possibilité d’une candidature olympique au mois de septembre prochain. D’ici là, il vient de charger son ministre de la jeunesse et des sport, l’ancien champion olympique d’escrime Vadym Huttsait de commencer une analyse technique pour l’organisation des Jeux.

Ce dernier pense que l’Ukraine se pencherait vers une candidature pour les Jeux olympiques d’hiver de 2030, plutôt que pour les Jeux olympiques d’été de 2032. Le gouvernement ukrainien qui pense que ce projet pourrait aider à créer des emplois, n’écarte pas non plus une candidature à l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse 2030.

Depuis l’indépendance du pays, l’Ukraine remporté 37 médailles d’or aux Jeux d’été et seulement deux médailles d’or aux Jeux d’hiver avec Oksanna Baïul en patinage artistique à Lillehammer en 1994 et une deuxième médaille d’or en biathlon lors du relais féminin à Sotchi 2014.

D’autres candidatures en suspens

S’agissant des Jeux d’hiver 2030, Barcelone-Pyrénées en Espagne, la ville japonaise de Sapporo et Salt Lake City aux États-Unis ont déjà envisagé une offre potentielle avec le Comité international olympique (CIO).

Toutefois, les responsables espagnols ont suspendu leur candidature pour les Jeux dans un contexte d’incertitude causée par le COVID-19, tandis que Salt Lake City, qui a accueilli les Jeux olympiques d’hiver en 2002, n’a pas encore décidé si elle soumettra sa candidature pour 2030 ou 2034.

Le projet de Sapporo a été freiné au moment où le pays concentre ses efforts sur l’organisation des Jeux olympiques de Tokyo 2020 reprogrammés.

Autre ville potentiellement candidate pour 2030, Vancouver au Canada qui doit débattre de cette opportunité au printemps. La ville canadienne a accueilli les Jeux olympiques d’hiver 2010 et bénéficie de toutes les installations nécessaires.

Le CIO n’a pas fixé de calendrier pour l’attribution des Jeux de 2030 dans le cadre de son nouveau processus de sélection des villes hôtes de l’événement.