L’Équipe des réfugiés s’étoffe de 11 sportifs
11 nouveaux athlètes vont bénéficier du soutien financier du Comité International Olympique (CIO) afin de se préparer, dans leurs pays hôtes respectifs, à la qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Ainsi, un total de 52 athlètes bénéficiant de ce soutien financier tenteront de faire partie de l’équipe des réfugiés, qui à Paris 2024 connaîtra sa troisième participation aux Jeux olympiques après avoir été présente à Rio 2016 (photo) et Tokyo 2020.
Les derniers boursiers sont les Syriens Mohamad Akkash (judo), Adnan Khakan (judo), Yahya Al Ghotany (taekwondo) et Mohammad Amin Alsalami (athlétisme) ; les Afghans Masomah Ali Zada (cyclisme), Abdullah Sediqi (taekwondo) et Nigara Shaheen (judo) ; l’Éthiopien Eyeru Gebru (cyclisme), le Marocain Fouad Idbafdil (athlétisme), l’Iranien Iman Mahdavi (lutte) et la Camerounaise Cindy Namba (boxe).
« Je devais travailler 200 heures par mois pour gagner l’argent nécessaire pour aller aux camps d’entraînement et aux compétitions. J’ai dû tout payer moi-même, mais maintenant l’entraînement est devenu plus facile parce que je sais que le CIO est là pour me soutenir », a déclaré l’athlète syrien Mohammad Amin Alsalami, qui rêve de disputer le saut en longueur dans la capitale.
L’équipe olympique d’athlètes réfugiés a participé pour la première fois avec 10 athlètes aux Jeux de Rio 2016, tandis qu’à Tokyo 2020, le nombre est passé à 29. Désormais, 52 tenteront d’obtenir le billet pour Paris 2024.
Sur les 44 premiers athlètes boursiers pour faire face à la préparation des prochains Jeux Olympiques, trois ont déjà obtenu la citoyenneté de leur pays hôte, ils concourront donc pour leur nouveau Comité National Olympique (CNO).
En octobre dernier, la Fondation olympique des réfugiés du CIO et son équipe ont reçu le prix Princesse des Asturies pour le sport.