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Les sportifs russes dans le collimateur des Sept

Les dirigeants du Groupe des Sept (G7) se sont engagés à veiller à ce que les athlètes russes et biélorusses « n’apparaissent en aucun cas comme des représentants de leurs États » lors des prochaines manifestations du sport international.

 

Les dirigeants du G7 sont réunis à Hiroshima au Japon pour leur traditionnelle rencontre annuelle.

Le sommet rassemble (de gauche à droite) le président du Conseil européen Charles Michel,  l’italienne Giorgia Meloni, le canadien Justin Trudeau, le français Emmanuel Macron, le japonais Fumio Kishida, l’américain Joe Biden, l’allemand Olaf Scholz, le britannique Rishi Sunak et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Ensemble, ils se sont engagés à soutenir l’Ukraine dans sa « quête d’une paix juste enracinée dans le respect de la loi » et imposer de nouvelles sanctions à la Russie et à « ceux qui soutiennent son effort de guerre ».

Les Sept disent respecter pleinement l’autonomie des organisations sportives internationales (CIO et Fédérations internationales) mais souhaitent une compétition sportive équitable ainsi que sur la garantie que les athlètes russes et biélorusses n’apparaissent en aucun cas « comme des représentants de leurs États ».

 

La déclaration des dirigeants politiques intervient à un moment où de nombreuses Fédérations internationales assouplissent leurs restrictions à la participation de la Russie et de la Biélorussie avant les Jeux olympiques de Paris 2024.

C’est ainsi que le tir à l’arc, le canoë, le cyclisme, l’escrime, le golf, le judo, le pentathlon moderne, le skateboard, le tennis de table, le taekwondo, le triathlon et la lutte ont permis le retour des sportifs de Russie et de Biélorussie dans les conditions recommandées par le CIO.

En revanche, l’athlétisme, le badminton, l’équitation, l’escalade sportive et le surf s’y sont refusés.

 

La décision sur la participation à Paris 2024 et Milan Cortina 2026 de ces deux pays n’a pas encore été prise, mais le président du CIO, Thomas Bach, a fait allusion à leur inclusion en exprimant son souhait que les concurrents des 206 Comités Nationaux Olympiques participent aux Jeux l’année prochaine.

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