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Lyda Fariman tire en pionnière

Le hidjab, plus connu sous le nom de voile ou foulard islamique couvrant les cheveux, mais pas le visage, a fait son apparition aux Jeux olympiques d’Atlanta 1996, sur la tête de la tireuse à la carabine iranienne Lyda Fariman (1972).

 

C’est ainsi qu’elle avait participé au défilé des nations lors de la cérémonie d’ouverture. Elles seront deux à Athènes 2004, une Iranienne et une Bahreïnie.

 

À Pékin 2008, quatorze pays présentaient des athlètes voilées. C’est ainsi qu’à l’issue de ces exemples, la Fédération internationale de football (FIFA) la première, l’a autorisé en juillet 2012, considérant que le port du foulard islamique est « un signe culturel et non religieux ». 

 

À l’occasion des Jeux de Londres 2012, pour la première fois de l’histoire olympique, toutes les délégations, y compris l’Arabie saoudite, comportaient des femmes… voilées, mais présentes.

On était loin des Jeux de Barcelone 1992, 20 ans plus tôt, où la plupart des délégations arabes et moyen-orientales étaient sifflées pour ne comporter aucune femme au sein de leur délégation.

 

À ce titre, Lyda Fariman est une pionnière : elle est la première athlète à avoir été autorisée à porter le voile lors d’une épreuve olympique.

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