Après une huitième place aux Jeux de Londres 2012, la véliplanchiste française remporte un premier titre mondial en Espagne en 2014. Elle s’ouvre la porte pour les Jeux de Rio 2016 où elle s’impose une nouvelle fois.

Après une année sabbatique pour faire un enfant, Charline Picon qui est physiothérapeute de formation revient à la planche à voile. Sa deuxième place aux Championnats du monde de 2018 lui démontre qu’elle a l’occasion de défendre son titre à Tokyo 2020.

Sa nouvelle victoire à l’Euro-2020 de planche à voile (RS:X) à Vilamoura au Portugal est un nouveau signal fort envoyé à ses adversaires à quelques mois des Jeux reportés en raison de la pandémie.

Prétendante à porter le drapeau français lors de la cérémonie d’ouverture, elle n’a pas été désigné. Le jury lui a préféré la judoka Clarisse Agbegnenou.

Qu’importe, la Charentaise était venue à Tokyo pour gagner une nouvelle médaille et elle a réussi son pari. Troisième à l’issue de la dernière journée, elle a remporté la dernière régate pour tenter d’arracher l’or.

Hélas pour elle, ses concurrentes ont passé la dernière bouée juste derrière elle et elle a dû se contenter de la médaille d’argent. A voir son sourire éclatant après la course, on devine que ce résultat lui convenait parfaitement.

Soucieuse de poursuivre l’aventure olympique au moins jusqu’à Paris 2024, la Royannaise a décidé d’abandonner la planche à voile pour un bateau : le 49er, un dériveur en double. Avec son équipière Sarah Steyaert, elle a engagé une course contre-la-montre afin de combler son handicap avec les meilleures spécialistes mondiales.