KELETI Agnès (1921) Hongrie / Gymnastique 🟡5 ⚪️3 🟠1

Agnès Keleti s’apprête à représenter la Hongrie aux Jeux d’Helsinki en 1940 lorsque arrive les années de guerre. Juive, elle doit se cacher. Keleti a survécu à la guerre en achetant et en utilisant les papiers d’identité d’une jeune chrétienne et en travaillant comme femme de ménage dans un petit village. Sa mère et sa sœur se sont cachées et ont été sauvées par un diplomate suédois. Son père et d’autres membres de sa famille ont été tués dans le camp de concentration d’Auschwitz par les nazis. Après les années de guerre, Agnès Keleti revient à la gymnastique. Blessée, elle ne peut pas participer aux Jeux de Londres 1948. À 31 ans, elle fait ses premiers pas aux Jeux d’Helsinki 1952 pour le gain d’une médaille d’or, une médaille d’argent et une médaille de bronze.

 

Arrive, les Jeux de Melbourne 1956. Keleti a maintenant 35 ans, pourtant elle reste une des meilleures spécialistes mondiales. Elle remporte trois médailles d’or à la poutre, aux barres asymétriques et aux exercices au sol. Une discipline où elle s’était déjà imposée à Helsinki, quatre ans plus tôt.

Une centenaire encore bon pied, bon œil

Agnès Keleti a été fêtée par le Comité Olympique Hongrois

Après ses cinq médailles d’or gagnées aux Jeux, comme beaucoup de sportifs hongrois Agnès Keleti ne rentre pas dans son pays. Elle s’établit en Israël et devient entraîneur. Aujourd’hui centenaire, elle figure au Temple de la renommée de la gymnastique depuis 2002. C’est à cette époque qu’elle est rentré au pays où elle vit paisiblement dans son appartement de Budapest.

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