Le judoka français n’a cessé de progresser jusqu’à son avènement aux Jeux d’Atlanta 1996. Vice-champion d’Europe, troisième des Championnats du monde l’année précédente, Bouras crève l’écran en finale olympique. Il est opposé au nippon Toshihiko Koga, le tenant du titre dans la catégorie des 71 kg, mais qui combat cette fois en 78 kg.

Bouras devient ainsi champion olympique.

Le judoka qui est également mannequin ne parvient pas à gérer son titre comme il l’entend. Les mois qui suivent son accession au sommet de sa catégorie sont douloureux.

Suspendu pendant un an pour un contrôle positif qu’il a toujours contesté, il n’a pas réussi à remporter une nouvelle médaille lors des Jeux de Sydney. Il aurait été victime d’un arbitrage litigieux.

Par la suite, Djamel Bouras fera un peu de politique, un peu de cinéma. Il sera parfois sous le feu de critiques à la suite de prises de positions controversées. Depuis 2018, il préside un club de judo à Paris.