Le Teqball, nouveau sport olympique ?

Au départ, ce n’était qu’une invention hongroise, une table de ping-pong convexe conçue par deux passionnés de football : Gabor Borsanyi, un ancien joueur professionnel et Viktor Huszar, un ingénieur en informatique.

 

Après être devenu un succès commercial, (la table est vendue 3000 dollars pièce), c’est devenue une discipline sportive qui vient d’obtenir la reconnaissance internationale puisqu’elle est désormais reconnue par la GAISF (Association mondiale des fédérations sportives internationales). Fort de ce succès, les responsables de cette nouvelle fédération internationale (FITEQ), que rien n’arrêtent, veulent en faire une discipline olympique.

 

Il faut dire que la discipline est assez spectaculaire. Un ou deux adversaires de part et d’autres de la table se renvoie un ballon de football qui comme au tennis de table ne doit pas toucher le sol. La discipline peut–être masculine, féminine ou mixte, tout à été pensé.

Toutefois à la différence du ping-pong, un joueur peut jongler avec la balle avant de la transmettre à son partenaire ou tenter de marquer le point. Une précision toutefois, le joueur peut effectuer trois touches consécutives mais jamais deux fois de suite avec la même partie du corps.

Un outil au service d’un sport nouveau

La bonne idée des inventeurs de la table de teqball, c’est d’avoir associé un sport à leur invention : un sport footballistique et technique d’où le nom de la discipline.

 

Après avoir obtenu de nombreux prix de design, le brevet a été déposé dans une soixantaine de pays et c’est rapidement devenu un succès. Les inventeurs qui sont partageurs et qui avaient besoin de cet aspect pour obtenir la reconnaissance internationale de leur discipline ont même accepté que le produit soit produit ailleurs qu’en Hongrie.

 

Le but étant de réussir à fabriquer les tables de teqball pour moins de 500 dollars. Les concepteurs continueront de fabriquer les tables pour les grandes compétitions internationales, tout en percevant les revenus générés par la vente du concept, les recettes spectateurs, la publicité et les droits télé… bref, une véritable mine d’or.

 

Lors de la dernière Coupe du monde 2019 plusieurs anciennes gloires du football international comme le brésilien Ronaldinho, l’espagnol Carles Puyol, les français Robert Pires et William Gallas ou bien encore les portugais Figo, Simao et Nuno Games ont pu en découdre.

 

De gros moyens sont mis dans cette opération qui tente de séduire un public toujours plus nombreux avec de gros moyens marketing comme le orange et le gris qui sont les couleurs dominantes avec les maillots des joueurs, les tables, les calicots en bord de piste. Tout à été pensé et pour l’instant, tout fonctionne à merveille.

AUCUN COMMENTAIRE

Désolé, les commentaires ne sont pas autorisés sur cet article

Verified by MonsterInsights