Cette discipline spectaculaire et particulièrement culturelle au Japon était un sport de démonstration lors des Jeux de Tokyo 1964 et ceux de Tokyo 2020. Le sumo qui signifie littéralement – se frapper – en japonais est une forme de lutte où un rikishi (combattant) tente de forcer son adversaire à sortir d’un anneau circulaire ou à toucher le sol avec une partie du corps autre que la plante des pieds. Les sumos jettent ou poussent vers le bas leurs adversaires.

Le sport est originaire du Japon, le seul pays où il est pratiqué professionnellement. Il est considéré comme un art martial japonais moderne, mais le sport a une histoire s’étalant sur plusieurs siècles.

En fait, des peintures murales préhistoriques indiquent que le sumo serait à l’origine une danse rituelle agricole exécutée dans la prière pour une bonne récolte. La première mention du sumo peut être trouvée dans un manuscrit datant de 712, qui décrit comment la possession des îles japonaises a été décidée lors d’un match de lutte entre le Dieu du tonnerre Takemikazuchi et Takeminakata qui était un dieu de l’eau, du vent, de l’agriculture et de la chasse.

Les deux Dieux se sont défiés au corps à corps et ainsi est né le sumo.

Le sumo professionnel d’aujourd’hui

De nombreuses traditions anciennes ont été préservées dans le sumo et aujourd’hui encore, le sport comprend de nombreux éléments rituels, tels que l’utilisation de la purification du sel (photo), du Shinto.

La vie des lutteurs est très codifiées avec des règles établies par la Japan Sumo Association.

La plupart des lutteurs de sumo doivent vivre dans des écuries d’entraînement, connues en japonais sous le nom de heya, où tous les aspects de leur vie quotidienne – des repas à leur manière de s’habiller – sont dictés par une stricte tradition.