SPORTS ADDITIONNELS aux JEUX OLYMPIQUES

SPORTS ADDITIONNELS aux JEUX OLYMPIQUES Jusqu'au début des années 2000, un sport pouvait être discipline de démonstration avant de devenir sport

SPORTS ADDITIONNELS aux JEUX OLYMPIQUES

Jusqu’au début des années 2000, un sport pouvait être discipline de démonstration avant de devenir sport olympique à part entière ou disparaître à tout jamais. Depuis l’origine des Jeux modernes à Athènes 1896, près de 60 sports ont été un jour sport de démonstration, sans être par la suite conservé au sein du programme des Jeux.    

 

Dans la plupart des cas, ces disciplines de démonstration avaient un lien culturel avec le pays d’accueil des Jeux à l’instar par exemple du football australien (photo) lors des Jeux de Melbourne 1956.

 

Toutefois, le terme de sport de démonstration n’existe plus depuis le début des années 2010. On parle désormais de sports additionnels, voire de disciplines complémentaires.

Ces sports sont disputés pendant la durée d’une olympiade sans la garantie de se maintenir comme discipline additionnelle lors des Jeux suivants, ni même devenir de véritables sports olympiques.

Maintien du lien culturel, mais plus seulement

La ville organisatrice peut ainsi disposer de cinq disciplines additionnelles. Ainsi, le baseball ou le softball pratiqué au Japon ont fait leur retour en 2020 en compagnie de l’escalade, du karaté, du skateboard et du surf (photo). En aucune façon, il ne peut s’agir d’un test avant une possible intégration au programme olympique. En revanche, ces disciplines bénéficient d’une publicité planétaire afin de favoriser leur développement dans le monde.

 

C’est ainsi que, lors des Jeux de Paris 2024, le surf, le skateboard et l’escalade ont été maintenus comme disciplines additionnelles en plus d’une autre discipline : le breaking, la danse sportive qui était discipline officielle lors des Jeux olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires 2018.

 

En revanche, le karaté, le baseball et le softball ne seront pas du programme olympique de Paris 2024. Ces disciplines tenteront de redevenir sport additionnel lors des Jeux de Los Angeles 2028. En revanche, lors des Jeux de 2028, l’escalade, le surf et le skateboard deviendront des sports olympiques à part entière au détriment peut-être de la boxe, l’haltérophilie et le pentathlon moderne qui ne sont pas certains d’être maintenus en raison de problèmes de gouvernance.

Des critères exigeants

Désormais le CIO a approuvé six critères qui permettent à un sport de devenir discipline additionnelle. Les critères du programme sportif approuvé priorisent la réduction des coûts et de la complexité de l’organisation des Jeux. Il exige l’engagement des meilleurs athlètes. Ainsi, le baseball a perdu sa place aux Jeux de Londres 2012, car la ligue américaine répugnait à libérer ses meilleurs joueurs. 

Les sports retenus doivent accorder la priorité à la santé et à la sécurité des athlètes. Bien évidemment, le critère culturel n’est pas oublié. Ainsi, la discipline doit être reconnue comme intéressante pour le pays hôte et avoir un attrait mondial pour les supporters.

Enfin, le sport doit également accorder la priorité à l’égalité des sexes et à la pertinence pour les jeunes, défendre l’intégrité et l’équité et soutenir la durabilité environnementale.

Nouveaux sports additionnels aux Jeux d’hiver

En marge des disciplines de neige ou de glace susceptibles d’entrer au programme des Jeux d’hiver 2030, comme le freeride, l’ice-cross, l’escalade sur glace ou le télémark, voilà qu’un groupe de travail du CIO travaille à l’arrivée de discipline comme le cross-country ou le cyclo-cross aux sports d’hiver. Ces disciplines appartiennent à des sports qui ne sont pas pratiqués sur la neige ou la glace, mais qui restent des disciplines hivernales.

 

La charte olympique devra nécessairement évoluer si ces disciplines sont en compétition, car les textes aujourd’hui précisent que les Jeux d’hiver ne rassemblent que des sports disputés sur neige ou sur glace. 

Quoi qu’il en soit, l’arrivée de certains sports hivernaux aux Jeux d’hiver permettrait à des nations jusque-là absentes des Jeux d’hiver d’y envoyer des délégations. On pense en particulier aux pays africains.

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