L’assemblée générale des Comités nationaux olympiques (ACNO) s’est déroulée le week-end dernier à Cascais au Portugal. Il en ressort un constat, les sports additionnels et d’autres nouvelles disciplines aux Jeux olympiques sont l’avenir du mouvement.

L’évolution du programme olympique vers de nouvelles disciplines (basket 3×3 (photo), breaking, cricket, escalade, e-sport,  flag football, lacrosse, ski-alpinisme, skateboard, squash, surf, snowboard) ouvre de nouvelles voies pour inspirer les futures générations d’Olympiens.

À l’issue de l’assemblée des comités nationaux olympiques (CNO), l’ensemble des participants avaient sans doute conscience que les sports traditionnels perdent parfois de l’intérêt et que des disciplines plus urbaines, plus neuves attirent forcément les jeunes générations.

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JOJ, le laboratoire des Jeux du futur

C’est pourquoi les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) apparaissent comme un laboratoire de plus en plus évident à l’évolution du programme olympique. C’est aux JOJ qu’ont été testées toutes les disciplines qui ont fait le succès des épreuves organisées cet été à la Concorde dans le cadre des Jeux de Paris 2024.

D’autres sports nouveaux frappent à la porte, comme le padel, le teqball, le futsal, le beach-handball. Ces disciplines connaissent déjà un succès considérable et multiplient les participants, souvent dans des régions du monde où les sports traditionnels sont peu pratiqués.

Aussi peut-on dire que l’évolution du programme olympique offre des défis et d’immenses opportunités aux Comités nationaux olympiques (CNO) à la condition qu’ils réfléchissent aux défis et mettent en œuvre les solutions qui permettront le développement de ces nouvelles disciplines. Les opportunités pour l’avenir du mouvement olympique ne manquent pas et les candidats à la succession de Thomas Bach en seront sans doute les nouveaux promoteurs.

Sebastian Coe le premier, lui qui récemment dans une interview accordée au site SportIn déclarait : « J’ai l’impression que les Jeux n’en font pas assez pour impliquer la prochaine génération, pour capter l’imagination des jeunes afin qu’ils rêvent de devenir des Olympiens ».

« Changer ou être changé »… on connait la devise de l’actuel président du CIO. Son successeur pourra la faire sienne.