CIO : Sebastian Coe déjà dans les starting blocks
La nouvelle n’a rien de surprenant, mais elle a le mérite d’être claire. Le président de World Athletics Sebastian Coe « envisagerait » de se présenter à la présidence du Comité international olympique (CIO) l’année prochaine. L’ancien athlète, deux fois champion olympique a ressorti du placard son costume de coureur de demi-fond.
Thomas Bach ayant annoncé qu’il ne chercherait pas à prolonger son mandat actuel au-delà de juin 2025, la candidature de Coe, souvent présenté comme successeur potentiel, était une évidence.
Double champion olympique, ancien PDG des Jeux de Londres 2012, président de World Athletics depuis 2015, le Britannique connait tous les rouages de l’institution olympique.
Sa volonté de verser des primes en espèces aux médaillés d’or de l’athlétisme à Paris 2024 a marqué les esprits et surtout scellé son différend avec l’actuel président du CIO.
Elle pourrait le pénaliser ou au contraire l’avantager vis-à-vis de ses collègues du CIO selon leur position par rapport à ce projet inédit de rémunération des sportifs.
Les autres candidats potentiels
Les élections pour le prochain président du CIO auront lieu en mars 2025. Outre Coe, l’ancienne nageuse zimbabwéenne Kirsty Coventry a été citée comme une alternative possible, au même titre que les vice-présidents Nicole Hoevertsz d’Aruba ou Juan Antonio Samaranch junior, fils de l’ancien président du CIO.
Autre membre susceptible de prendre la présidence du CIO, le Français David Lappartient, président de l’Union cycliste internationale (UCI) et du Comité olympique français (CNOSF).
Le Breton a construit la candidature victorieuse de la France aux Jeux d’hiver de 2030 dans les Alpes françaises en seulement 6 mois et il ne lui a pas fallu plus de temps pour bâtir les nouveaux Jeux olympiques de l’e-sport que Thomas Bach appelait de ses vœux.
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