Cette spécialiste du saut en hauteur aimait dire « je mesure quatre-vingt-six centimètres et j’ai un mètre de jambes ». Avec un tel physique, elle s’impose deux fois à la hauteur à Rome 1960 et à Tokyo 1964. Adepte du saut en ciseau, elle établit 13 records du monde entre 1956 et 1961. Iolanda Balas sera invaincue pendant près de dix ans et 140 concours.

Née dans une famille hongroise, elle aurait aimée remporter ces titres pour le compte de son pays d’origine. Elle n’a pas osé franchir le pas de peur que sa famille en subisse les représailles. Son père, combattant hongrois avait été capturé par les russes et contraint de vivre en Roumanie.

Devenue professeur d’éducation physique, elle sera présidente de la Fédération roumaine d’athlétisme après la révolution de 1989 et membre de la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF). En 2000, le magazine Track and Field News a désigné Balas comme la meilleure sauteuse en hauteur du 20e siècle.

Elle a été intronisée au Temple de la renommée de l’athlétisme international en 2012.