Le Kitesurf en route pour Paris 2024

Ce week-end, se déroulaient les championnats d’Europe de kitesurf dont la discipline intégrera le programme des Jeux de Paris 2024. Ce sont les britanniques Connor Bainbridge et Ellie Aldridge et les Allemands Florian Gruber et Leonie Meyer qui ont atteint la finale. L’équipage français a cédé en demi-finale. Au delà de cette compétition, c’était l’occasion de vérifier le fonctionnement de l’épreuve de relais mixte dont le format a été retenu pour les Jeux de 2024. On rappelle que cette discipline aurait pu être retenue pour les Jeux de Rio 2016 avant que la planche à voile, appelée RS:X aux Jeux, ne sauve sa place.

C’est en effet le format du relais par équipes mixtes qui a été retenu pour les Jeux comme étant « le plus excitant », selon le secrétaire général de l’Association internationale de kitesurf (IKA), Markus Schwendtner, affirmant qu’il avait fourni des « courses spectaculaires ».

Le kitesurf est un sport qui s’est développé au début des années 1980 grâce à deux français Dominique et Bruno Legaignoux, qui ont conçu et déposé le brevet de la toute première aile à structure gonflable. Très rapidement la discipline se développe sur les côtes du monde entier.

Suite à l’engouement médiatique suscité par le kite, la Fédération française de vol libre (FFVL) met au point en 1998 un monitorat fédéral pour encadrer l’activité. Les tous premiers championnats internationaux se dérouleront en 2000, le matériel et la pratique continuant d’évoluer et de s’améliorer. C’est ainsi que se développe le kitefoil, doté d’un hydrofoil fixé sous la planche.

A partir de 2017, le kitesurf passe sous le contrôle de la fédération Internationale de voile (World Sailing) qui décide de convaincre le CIO d’en faire une épreuve mixte pour les Jeux de Paris 2024.

Départ d’une épreuve de kitesurf

Il n’y aura pas d’épreuve individuelle et il n’y aura qu’une seule médaille d’or décernée dans l’épreuve du relais mixte.
Ainsi le départ de l’épreuve ressemble à celui d’une course traditionnelle. Le premier relayeur part seul, son équipier attendant son tour derrière la ligne de départ. Il doit gérer son stress surtout si son équipier commet des erreurs. Dès que le premier concurrent a terminé son tour complet, le deuxième relayeur peut prendre le départ et effectuer à son tour, la ronde. Il n’y a pas de passage de relais entre les équipiers, c’est uniquement le passage de la ligne d’arrivée qui donne le départ au second relayeur. C’est au final l’ordre d’arrivée des seconds relayeurs qui déterminera le classement définitif de la manche. De plus, comme les kiteurs ont des vitesses de pointe proches des 100 km/h, le timing est critique pour le changement, offrant des courses très spectaculaires et télégéniques, ce qui n’est pas pour déplaire au mouvement olympique dans son ensemble.

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