TOKYO 2020 : l’essentiel Jour J

Une cérémonie « solennelle » et quoi d’autre !

 

 

 

Un « baiser » en place publique

La flamme olympique a été allumée une dernière fois ce matin après une cérémonie d’arrivée spéciale au cœur de Tokyo ce matin. Elle achève son voyage de 121 jours à travers tout le pays.

Ce soir (heure du Japon) elle éclairera le stade National. La flamme vient de passer les 15 derniers jours dans l’enceinte du district métropolitain de Tokyo. Les porteurs ont participé à une ronde autour de la grande place circulaire. Ils étaient placés à environ 10 mètres l’un de l’autre. Ils se sont transmis le flambeau à travers un geste soigneusement chorégraphié et appelé « le baiser » (photo).

Blue Impulse donne le ton

Pour commémorer le début des festivités olympiques, l’équipe de voltige Blue Impulse de la Force aérienne japonaise d’autodéfense a ce matin survolé le centre de Tokyo.

Les fumées des avions aux couleurs olympiques doivent effectuer les cinq anneaux dans le ciel tokyoïte.  

 

Le défilé des nations s’annonce maigrelet

Le défilé des nations ce soir (heure de Tokyo) lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Tokyo 2020 s’annonce chétif, sinon maigrelet. Étant donné que les athlètes ne peuvent investir le village olympique que 5 jours au mieux avant leur compétition, certaines délégations font savoir qu’elles n’enverront qu’une représentation minimale aux défilés des nations. Pourtant ce défilé reste un des moments les plus solennels de la cérémonie d’ouverture.
Alors qu’à Rio 2016, 12.000 athlètes avaient participé à la cérémonie, il se pourrait que ce soir, ils soient six fois moins nombreux.

C’est ainsi que le Brésil aura une délégation très réduite, puisque seuls les porte-drapeaux du pays participeront au défilé. Le Canada n’enverra que 40 des 370 athlètes sélectionnés. Ils devraient être une cinquantaine d’Australiens sur 470. Quid de France Olympique ? On verra au moment du défilé en début d’après-midi (heure française).

Qui pour allumer la vasque olympique ?

Les spéculations vont bon train pour savoir qui va allumer la vasque olympique des jeux de Tokyo 2020. Pour les médias japonais, le champion de golf, vainqueur du dernier Masters, Hideki Matsuyama a le profil le plus international. Avec lui, la tenniswoman Naomi Osaka a ce même profil, mais elle joue dès le lendemain son match du premier tour. D’autres misent sur la médaillée d’or du marathon d’Athènes 2004, Mizuki Noguchi. Elle avait certes été la première coureuse japonaise à porter la flamme à Olympie en 2019, mais cela n’a rien de rédhibitoire. On parle également de l’équipe de football féminine qui a remporté la Coupe du Monde FIFA 2011. Dernier pari potentiel, le judoka Tadahiro Nomura qui a remporté trois titres olympiques de 1996 à 2004.

Il semble que cette fois ce sera un sportif qui sera choisi.  On se souvient que lors des Jeux de Tokyo 1964, un rescapé de la bombe d’Hiroshima, l’étudiant Yoshinori Sakai avait allumé la vasque.

On ne prête qu’aux riches…

Le directeur général de l’Agence internationale de tests (ITA) a révélé que les athlètes du Comité olympique russe (ROC) seront parmi les plus testés à Tokyo 2020. Des athlètes russes concourent sous la bannière « ROC » après que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a partiellement confirmé les sanctions imposées par l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour la manipulation des données du laboratoire de Moscou entre 2011 et 2015.

Le scandale du dopage est apparu après les Jeux olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi, avec des conséquences persistantes pour Rio 2016, Pyeongchang 2018 et, maintenant, Tokyo 2020.

… On donne aux pauvres

La Guinée vient d’effectuer un revirement spectaculaire en revenant sur sa décision de se retirer des Jeux olympiques à la veille de la cérémonie d’ouverture. Un jour après avoir confirmé son retrait de Tokyo 2020 en raison de la pandémie de coronavirus, la Guinée a finalement accepté d’envoyer une équipe de cinq athlètes pour participer aux Jeux.

Le pays « aurait obtenu » des garanties des autorités sanitaires… à moins qu’il ne s’agisse des crédits pour envoyer l’équipe aux Jeux. Un membre du comité olympique guinéen évoquant le fait que « des fonds avaient été mis à disposition pour que la délégation se rende à Tokyo ».

L’Indonésie ne renonce pas aux Jeux olympiques

Déboutée comme d’autres villes et pays pour l’organisation des Jeux de 2032, Jakarta (photo) et l’Indonésie se sont fixés pour objectif d’accueillir les Jeux olympiques et paralympiques de 2036. Le président du Comité olympique Indonésien (KOI) a promis de « continuer à se battre » pour le droit d’accueillir l’événement.

Les indonésiens devront présenter un solide dossier car une candidature pourrait faire de l’ombre à toutes les autres, celle de Berlin. La ville allemande mise sur le président allemand du CIO, Thomas Bach qui terminera son dernier mandat en 2025. De plus, si Berlin fêtera les 100 ans des tristes Jeux de Berlin 1936… elle entend bien montrer que les pages sont refermées. Elle envisagerait proposer une organisation conjointe des Jeux avec la ville israélienne de Tel Aviv.

Soutien au mouvement LGBT

La capitaine de l’équipe allemande de hockey féminin Nike Lorenz portera un bandeau aux couleurs de l’arc-en-ciel sur ses chaussettes à Tokyo 2020. Le Comité international olympique (CIO) a accepté de la laisser soutenir le mouvement LGBT. Cette autorisation intervient dans le cadre de l’assouplissement de la règle 50 qui stipule qu' »aucune sorte de manifestation ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée sur les sites ou autres zones olympiques ».

Lors des Jeux de Tokyo, les athlètes peuvent désormais manifester à des moments précis et dans certaines zones avant leur compétition.

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