TOKYO 2020 : l’essentiel en bref à J-1
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Un genou à terre
Comme il fallait s’y attendre, l’assouplissement de la règle 50 de la Charte olympique a donné l’occasion aux équipes féminines de football qui ont déjà commencé les Jeux, de poser un genou a terre. Ainsi, les équipes de Grande-Bretagne, du Chili, de Suède et des États-Unis ont toutes effectué le geste avant le coup d’envoi de leurs matchs à Tokyo 2020.
Les athlètes peuvent désormais manifester à des moments précis et dans certains domaines avant leur compétition aux Jeux.
Sur le terrain, la Suède a mis fin à 44 matches sans défaite des États-Unis avec une victoire 3-0. Les Américaines espéraient pourtant se venger des suédoises qui les avaient éliminées à Rio 2016 en quart de finale.
Encore un créateur licencié
Décidément les organisateurs des Jeux de Tokyo ne badinent pas avec la morale. Ils viennent de procéder au troisième licenciement des artistes en charge de la cérémonie d’ouverture. Cette fois, c’est le directeur du spectacle de la cérémonie qui vient d’être limogé à la veille de l’événement. On vient de découvrir qu’en 1998, il se serait livré à des blagues « antisémites ». Le limogeage de Kentaro Kobayashi fait suite à la démission plus tôt cette semaine de Keigo Oyamada, le compositeur de la musique de la cérémonie d’ouverture. Ce dernier a admis avoir intimidé des enfants handicapés pendant son cursus scolaire.
Quelques mois plus tôt, c’est Hiroshi Sasaki, le directeur créatif exécutif des cérémonies de Tokyo 2020 qui avait été contraint de démissionner après avoir suggéré au comédien et icône de la mode grande taille, Naomi Watanabe de se déguiser en cochon pour le spectacle d’ouverture.
Tests positifs en cascade
La taekwondiste chilienne Fernanda Aguirre, la skateuse néerlandaise Candy Jacobs (photo) et le joueur de tennis de table tchèque Pavel Sirucek ne pourront pas disputer les Jeux olympiques après avoir été testés positifs au COVID-19. Par ailleurs, le joueur américain de beach-volley Taylor Crabb devrait également manquer sa compétition après la confirmation qu’il était également positif au nouveau coronavirus. Ce matin, c’est Ilia Borodin, le champion d’Europe du 400 mètres quatre nages individuel masculin qui quitte à son tour le village olympique.
Le nombre de cas positifs de COVID-19 au Japon, athlètes et staff compris depuis le 1er juillet est désormais passé à 82. Tous ont été placés dans un établissement médical où ils subiront une période de quarantaine pouvant aller jusqu’à 10 jours. Ils manqueront leur compétition.
La Guinée déclare forfait
La Guinée a décidé de ne pas envoyer sa délégation aux Jeux officiellement en raison de la pandémie de COVID-19. Au total, cinq athlètes devaient représenter la nation ouest-africaine.
Si le ministre guinéen des Sports Sanoussy Bantama Sow évoque la « résurgence des variantes du COVID-19 », d’autres évoquent des restrictions financières. Une source proche du gouvernement affirmant que « le ministère ne peut pas payer ».
Bien que le pays soit riche en ressources naturelles, 55% de la population vit sous le seuil de pauvreté. La Guinée ne doit pas être confondue avec la Guinée-Bissau voisine, ni la Guinée-Équatoriale en centre Afrique qui s’était illustrée aux Jeux de Sydney 2000 avec deux nageurs : Eric Moussambani et Paula Barila Balopa.
Un Australien positif… mais à la cocaïne
Le cavalier australien Jamie Kermond manquera les Jeux olympiques après avoir été contrôlé positif à la cocaïne. Le comité de sélection de l’équipe olympique australienne l’a expulsé de l’équipe après l’avoir temporairement suspendu.
Kermond, peut faire analyser son échantillon B mais il ne le fera pas car il considère que le résultat positif provenait probablement d’une utilisation récréative. En attendant, il pénalise fortement l’équipe australienne de saut d’obstacles. Les aussies étaient déjà privés de Rowan Willis, le meilleur cavalier australien.
Minute de silence pour Hiroshima ?
L’ancien maire d’Hiroshima a lancé une pétition en ligne afin d’observer une minute de silence pendant les Jeux olympiques de Tokyo au moment où la bombe atomique a été larguée sur sa ville, le 6 août 1945. Tadatoshi Akiba, 78 ans, a lancé la campagne Change.org le jour où le président du Comité international olympique Thomas Bach a visité Hiroshima le 16 juillet dernier. Une visite qui s’est faites pendant l’opposition de certains survivants de la bombe atomique.
Une cérémonie d’ouverture avant tout « solennelle »
La cérémonie d’ouverture des Jeux de Tokyo 2020 sera selon Seiko Hashimoto, la présidente de Tokyo 2020 « solennelle ». C’est l’empereur japonais Naruhito qui devrait déclarer les Jeux ouverts. Aucun spectateur ne sera autorisé dans l’immense stade national de 68.000 places. Quelques centaines de sièges seront réservés uniquement aux chefs d’état (une quinzaine), aux diplomates, aux membres du Comité international olympique et aux sponsors officiels.
Tokyo 2020 a qualifié les Jeux olympiques de Jeux de « reprise et de reconstruction » après le tremblement de terre et le tsunami de mars 2011. Un événement éclipsé par la pandémie de COVID-19. Le thème des cérémonies d’ouverture et de clôture est « Aller de l’avant », une référence à la réponse à la crise sanitaire mondiale mais aussi au grand tremblement de terre.
La cérémonie d’ouverture de Paris 2024 en centre-ville
Thomas Bach, le président du CIO en rêve, Tony Estanguet, le président de Paris 2024 va lui faire ce plaisir. Il est de plus en plus certain que la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris se déroulera en centre-ville, autour de la Seine. Pour la première fois, la cérémonie sera hors du stade. Il existe un précédent toutefois, la cérémonie des Jeux olympiques de la jeunesse à Buenos Aires en 2018, mais c’était une dimension moindre.
Une étude de faisabilité est en cours pour trouver les lieux de l’événement. On devrait en connaître les grandes lignes d’ici la fin de l’année. L’ambition de Tony Estanguet est de créer un « nouveau modèle » pour l’ouverture des Jeux.