ESTANGUET Tony (1978) France / Canoë-Kayak 🟡3

Le céiste français est devenu champion olympique pour la première fois à Sydney 2000 là où son frère Patrice avait échoué quatre ans plus tôt à Atlanta.

Tony a d’ailleurs dédié la victoire à son ainé, médaillé de bronze en Géorgie et qu’il avait éliminé de la sélection pour Sydney. Une médaille qu’il dédie également à son père, Henri Estanguet, lui-même céiste, qui a remporté des médailles aux Championnats du monde dans les années 1970.

 

Déjà champion d’Europe en titre de la discipline, cette médaille d’or obtenue aussi jeune laisse présager de nouveaux titres, car le meilleur est à venir.

 

Après deux années de galère, il retrouve en 2004 toute son inspiration. Il remporte toutes les manches de la Coupe du monde et arrive aux Jeux d’Athènes en favori.

D’abord battu dans le splendide bassin olympique par son éternel rival Michal Martikan, il récupère la médaille d’or sur tapis vert après que les commissaires aient admis que le Slovaque avait touché une porte.

Athlète brillant, organisateur avisé

Porte-drapeau de la sélection tricolore aux Jeux de Pékin 2008, Il est sorti en demi-finale de la compétition. Ainsi, ses espoirs de gagner une troisième médaille d’or consécutive s’envolent. Une fois encore, la malédiction du porte-drapeau français a frappé.

Lui préfère considérer qu’il n’a pas su maîtriser les eaux vives du bassin.

 

Il se reprend très vite en remportant deux nouveaux titres mondiaux consécutifs en 2009 et 2010 après celui de 2006. Il boucle enfin ce palmarès d’exception par un troisième titre olympique aux Jeux d’été de Londres 2012. Il devient ainsi le premier français triple champion olympique en individuel et dans la même discipline.

 

C’est là qu’il annonce mettre un terme à sa carrière sportive et postule à la commission des athlètes du CIO où il est élu.

 

Fer de lance de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, il va co-présider la campagne avec l’ancien président de l’International Board de rugby, Bernard Lapasset.

 

Ce dernier lui laisse le champ libre pour présider le comité d’organisation lorsque Paris obtient les Jeux de Paris 2024 au terme du vote à Lima en 2017.

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