L’Égypte donne corps à son rêve olympique

L’Égypte travaille à la préparation d’un dossier complet pour soumettre sa candidature à l’organisation des Jeux. C’est le ministre égyptien des Sports, Ashraf Sobhi qui l’a révélé et le pays entend soumissionner dès 2036.

 

Si le projet va à son terme, l’Égypte serait le premier pays africain à organiser les Jeux olympiques et paralympiques. Une chose est sûre, l’annonce est à prendre très au sérieux en raison de la volonté du CIO de voir les nations africaines se porter candidates pour accueillir les Jeux.

« Au début de mon mandat, je rêvais que les Jeux Olympiques seraient organisés en Afrique, mais cela ne sera malheureusement pas possible », avait déclaré Thomas Bach, le président du CIO, il y a plusieurs mois. « J’espère que d’ici 2036 ou 2040, un pays africain entrera en dialogue avec le CIO pour organiser les Jeux Olympiques ».

En 125 ans d’olympisme, jamais le continent africain n’est parvenu à soumettre une candidature susceptible d’aller au bout. Alexandrie en Égypte déjà, pour les Jeux de 1936, Le Cap en Afrique du sud en 2004 ont déjà soumissionné. Le projet a toujours été balayé.

Un chantier pharaonique

Cette fois, la candidature égyptienne repose sur un vaste chantier actuellement en cours. Les Égyptiens construisent un complexe sportif (photo de la maquette) de plusieurs millions de dollars, appelé Egypt International Olympic City.

Il sera en périphérie de ce qui deviendra la nouvelle capitale administrative, située en plein désert, à 45 kilomètres à l’est du Caire.

En plus du complexe olympique, la nouvelle capitale abritera le Parlement, des ministères, des quartiers chics, des grattes-ciel et un vaste palais des congrès.

 

Ce projet qu’on peut aisément qualifier de « pharaonique » est voulu par le président Abdel Fattah al-Sissi.

 

Quant au complexe olympique, il comprend pour l’heure un stade de 90.000 places (photo), des salles couvertes, un club de tir, des complexes olympiques pour le squash, le tennis, les sports aquatiques et un centre équestre et médical.

 

Malgré ce projet ambitieux, les égyptiens n’entendent pas faire n’importe quoi et les responsables évalueront toujours les aspects techniques, logistiques et financiers avant de soumettre une demande officielle au CIO.

 

Plusieurs pays et villes ont déjà fait part de leur envie d’organiser les épreuves olympiques et paralympiques de 2036 à commencer par la Russie (Saint-Pétersbourg, Kazan, Vladivostok), l’Inde (Ahmedabad) l’Espagne (Madrid) l’Allemagne (Berlin, Rhénanie) l’Ukraine (Odessa), la Turquie (Istanbul) ou la Hongrie (Budapest).

Pour l’heure, ces projets sont informels et le CIO n’a toujours pas lancé le processus de consultation.

 

Sapporo en pôle pour 2030

Selon l’agence de presse Kyodo News, le Comité international olympique et des responsables japonais auraient eu des discussions en coulisses afin de garantir dès cette année, l’organisation des Jeux d’hiver de 2030 à la ville de Sapporo.

Étant donné que les antécédents de Sapporo en matière d’organisation et de gestion d’événements ont été très appréciés, notamment l’été dernier avec le marathon olympique de Tokyo 2020, la décision pourrait être prise en faveur de la ville avant la fin 2022.

 

Sapporo, qui a organisé les Jeux olympiques d’hiver de 1972 , mènera une enquête dans tout Hokkaido, l’île dont elle est la capitale dès le mois de mars prochain pour étudier les avantages et les inconvénients de l’accueil des Jeux d’hiver en 2030. Un projet du budget révisé en novembre dernier a estimé le coût entre 2,4 à 2,6 milliards de dollars.

Les autres villes intéressée à accueillir les Jeux d’hiver dans les prochaines années sont Salt Lake City aux États-Unis, Vancouver au Canada, Barcelone en Espagne et l’Ukraine.

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