Joyeuses fêtes de fin d’année…

L’année 2022 qui s’achève aura été marquée par un événement géopolitique terrible, l’invasion de la Russie chez son voisin Ukrainien. Cette guerre a été déclenchée pendant la trêve olympique des Jeux d’hiver de Pékin 2022.

 

Immédiatement, le Comité International Olympique (CIO) a pris la décision de demander à toutes les Fédérations sportives internationales d’exclure les sportifs russes et biélorusses de toutes leurs compétitions au regard du risque que pourraient courir ces sportifs dans le cadre des compétitions internationales. Pour la première fois, le CIO a pris la décision d’une position ferme.

C’était la raison officielle, en réalité ne nous y trompons pas, il s’agissait surtout de pénaliser le pouvoir russe de l’un de ses pouvoirs diplomatiques d’importance : le sport international.

 

On a bien vu tout au long de cette année 2022 combien cette sanction pénalisait le Kremlin et en particulier son chef, Vladimir Poutine, lui qui a bâti son soft power sur son omniprésence dans le sport international.

 

Depuis, la Russie a essayé quelques pistes pour tenter de construire un contre-pouvoir sportif avec ses alliés naturels, mais ce projet n’est encore qu’une illusion. Depuis, la Russie multiplie les appels du pied auprès du CIO pour que cesse son exclusion. A force de diplomatie et en se gardant de bien des provocations, elle est sur le point de parvenir à ses fins.

 

Aujourd’hui, le CIO fait l’effort d’ouvrir de nouveau ses portes aux sportifs russes et biélorusses. Le début de l’année 2023 devrait l’officialiser.

 

Le premier changement à prévoir c’est l’adhésion progressive des instances du sport russe au Conseil olympique d’Asie (OCA) qui leur tend les bras. Déjà, la Fédération russe de football s’apprête à quitter l’Union européenne de football (UEFA) pour l’Asian Football Confederation (AFC). Un retour en Asie d’abord avant de retrouver le sport international ensuite.

Qu’attendre de 2023 ?

Si la crise du Covid avait contraint les organisateurs des Jeux de Tokyo 2020 à repousser leur organisation à 2021, l’année 2022 a été marquée sur la plan olympique par l’organisation des Jeux d’hiver de Pékin 2022.

 

Alors qu’attendre de l’année 2023 ? Ce sera la première des années 2020 sans Jeux olympiques et paralympiques avant ceux de Paris 2024 ou ceux de la jeunesse de Gangwon 2024.

 

En fait, l’année 2023 sera celle de la mise en oeuvre de l’opération « la route vers les Jeux olympiques ». Il s’agit d’un concept simple qui consiste à labelliser les grandes compétitions mondiales de l’année 2023 comme étape de qualification vers les Jeux de Paris.

C’est ainsi que le CIO imprime sa marque sur le sport international et les Fédérations internationales (FI). Il indique clairement que ce sont les  fédérations qui restent en charge d’organiser les compétitions mais que la plupart d’entre elles seront labellisées des 5 anneaux. Ce sont plus de 3000 manifestations qui seront ainsi logotées.

 

La recommandation concernant la « route vers les Jeux olympiques » va entraîner des changements importants dans le calendrier sportif mondial. L’ensemble des fédérations internationales va devoir harmoniser ses calendriers, qui selon le CIO est devenu « surchargé ».

Il s’agit donc, et l’idée est importante, de créer des événements multisports comme les championnats sportifs européens de Munich qui rassemblaient cette année neuf disciplines sportives en un même lieu… en plus de la natation qui était organisée à Rome.

 

Donc, l’année 2023 sera olympique à n’en pas douter et les compétitions redeviendront universelles puisque les russes s’apprêtent à revenir dans le giron olympique. D’ailleurs, le vice-premier ministre russe Dmitri Chernyshenko n’en fait pas mystère « les Jeux seraient incomplets” sans la participation des athlètes russes.

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