Retour de flamme… paralympique

TOKYO 2020
Retour de flamme… paralympique
Le relais de la flamme des Jeux paralympiques des Jeux de Tokyo 2020 débute aujourd’hui à 12 jours de la cérémonie d’ouverture. Le concept n’est pas le même que pour la flamme olympique. Un flambeau sera allumé dans les 47 préfectures du Japon. Les 47 flammes seront ensuite rassemblées à Tokyo, le vendredi 20 août, pour n’en faire qu’une seule. Hélas, les 700 tokyoïtes qui espéraient porter le flambeau devront se contenter d’une cérémonie dans un parc. Les autorités ont retiré le relais des routes publiques en raison de l’épidémie dans la capitale (voir article plus loin).
Plusieurs délégations paralympiques arrivent actuellement au Japon pour des stages d’avant compétition. Certaines rallieront le village paralympique de Tokyo 2020 qui ouvrira partiellement ce dimanche, avant que les autres délégations n’investissent le village à partir du jeudi 19 août.
Prime à la médaille : individuelle ou collective ?
C’est désormais une institution, afin de récompenser financièrement les athlètes de leur médaille d’or, d’argent ou de bronze, les états versent une prime. Elle peut atteindre des sommes record comme Singapour qui s’était engagé à verser 630.000 euros à un médaillé d’or. Cela n’a pas coûté cher à l’état singapourien puisque le pays est rentré bredouille. En France, les primes sont versées directement par l’État avec 65.000 euros pour une médaille d’or, 25.000 euros pour l’argent et 15.000 pour le bronze. Les entraîneurs des médaillés reçoivent, la moitié de la somme. A cela s’ajoute une prime de 35.000 euros par athlète payé par l’Agence du sport. Cet argent revient aux Fédérations concernées.
S’agissant des sports collectifs, la règle est la même et chaque athlète reçoit individuellement la prime. C’est ainsi qu’avec 3 médailles d’or avec les handballeuses, les handballeurs et les volleyeurs, l’état français va y consacrer une somme rondelette.
C’est le prix à payer pour maintenir le haut niveau dans les clubs.
Image choc, geste chic
L’affaire a fait grand bruit au Japon et elle va trouver son épilogue. Il est de tradition que les sportifs posent devant les objectifs en croquant dans leur médaille afin de démontrer qu’elle sont bien en or et pas en chocolat. Mais il est inadmissible que ce geste soit accompli par quelqu’un qui n’a rien fait pour l’obtenir.
Ainsi le maire de Nagoya, recevant en son hôtel de ville, Miu Goto, une championne olympique du softball lui avait pris sa médaille et l’avait croqué.
Des plaintes ont afflué de tout le Japon pour critiquer cette attitude qui est déplacée et qui de surcroît ne respecte aucun geste barrière en période de Covid. Bref, les institutions olympiques sont se accordées pour échanger la médaille et donner à Miu Goto, une nouvelle médaille. La jeune sportive a accepté cet échange.
Les anneaux géants quittent la baie
Les cinq anneaux olympiques géants, installés sur une barge en béton dans la baie de Tokyo ont été démontés. Ils seront remplacé très prochainement par le symbole des trois “Agitos” des Jeux paralympiques. Les cinq anneaux, dont l’ensemble mesurait 33 mètres de large et 15 mètres de haut, pour un poids de 69 tonnes, avaient été inaugurés en janvier 2020, mais démontés pour une maintenance après la décision de reporter les Jeux d’une année. L’édifice avait ensuite été réinstallé en décembre dernier.
Dans la bulle, tout va bien
Plus de 675.000 tests de personnes accréditées ont été effectués pendant les Jeux de Tokyo et le taux de positivité est d’environ 0,02 %.
C’est le bilan fait par les autorités sanitaires à l’issue des Jeux olympiques. Au total 511 personnes ont été contaminées, parmi eux, 29 athlètes seulement dont le champion du monde du saut à la perche Sam Kendriks qui n’a pas pu défendre ses chances. Toutes les autres personnes contaminées sont des officiels et des personnes travaillant pour le Comité d’organisation.
Lors des Jeux Paralympiques les concurrents seront à nouveau testés quotidiennement pour COVID-19 puisqu’il semble que la formule a donné des résultats probants.
En revanche, hors de la bulle olympique, la situation à Tokyo ne s’améliore pas. 4200 nouvelles infections au COVID-19 ont été recensées et la moyenne sur sept jours est supérieure à 3 980. C’est une une augmentation de plus de 14% par rapport à la semaine dernière.
Les footballeurs ne font rien comme les autres
Le Comité olympique brésilien (COB) a menacé de prendre des mesures contre la Confédération brésilienne de football (CBF). Il est reproché aux joueurs de ne pas avoir porté l’uniforme officiel du pays lors de la cérémonie de remise des médailles à Tokyo 2020. Ils auraient en effet dû porter l’uniforme officiel fourni par la société chinoise Peak Sport et sont montés sur le podium avec les maillots Nike, l’équipementier de la confédération de foot.
Les actions de l’équipe ont provoqué la colère de certains de leurs collègues athlètes. Bruno Fratus, nageur brésilien et médaillé de bronze a ajouté : « Ils sont également complètement déconnectés et aliénés aux conséquences que cela peut entraîner pour les nombreux athlètes qui ne sont pas millionnaires comme eux.
PÉKIN 2022
Qualifiée sans jouer
Un tournoi de qualification pour la compétition de hockey sur glace féminin aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022 a été annulé en raison de restrictions de voyage liées au coronavirus.
L’Islande, pays organisateur, la Bulgarie, la Lituanie et Hong Kong devaient se retrouver pour une place qualificative. Les rencontres devaient se dérouler à Reykjavik. Mais comme l’Islande connaît sa pire épidémie de COVID-19, la Bulgarie s’est retirée de la compétition et la Fédération internationale de hockey sur glace a déclaré que les autres équipes visiteuses avaient exprimé leurs inquiétudes concernant les règles de quarantaine. La décision a donc été prise d’annuler le tournoi. De fait, l’Islande a tout gagné. Étant la mieux classée, elle est directement qualifiée pour le tournoi olympique.
PARIS 2024
Paris 2024, c’est déjà demain
Après la cérémonie de remise du drapeau olympique à Tokyo dimanche soir, la célèbre bannière est arrivée mardi à Paris. La maire de Paris, Anne Hidalgo était accompagnée des derniers médaillés d’or que sont que sont les handballeuses, handballeurs et volleyeurs.
Il reste moins de trois ans avant les Jeux de Paris 2024, une de moins que le cycle olympique habituel après le report de Tokyo 2020 d’un an en raison de la pandémie de COVID-19.
Le drapeau olympique sera désormais conservé à l’hôtel de ville de Paris, après y avoir été hissé sur la façade mardi soir.
Toute cette délégation n’a pas pu assister à la cérémonie dimanche, place du Trocadéro, pour accueillir les autres médaillés français de retour de Tokyo. Une fête devait hisser sur le dernier étage de la Tour Eiffel, un immense drapeau olympique, hélas, le mauvais temps a mis fin au projet de le faire flotter. C’est une représentation virtuelle que seuls les téléspectateurs ont pu admirer.
LOS ANGELES 2028
Le cricket veut devenir discipline olympique à L.A 28

Le Dodger Stadium de Los Angeles, réservé au baseball, était autrefois un stade de cricket.
L’International Cricket Council (ICC) a confirmé qu’il ferait une proposition pour que le cricket soit l’un des sports additionnels aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Cette discipline a été olympique une seule fois à Paris 1900. La discipline sera en concurrence avec La crosse, le baseball-softball, le flag football et le karaté.
Le programme sportif des Jeux de Los Angeles 2028 devrait être finalisé lors de la Session du CIO à Pékin en février de l’année prochaine avant le début des Jeux d’hiver.