Le drapeau olympique porte en son centre sur fond blanc, cinq anneaux olympiques de couleur : bleu, jaune, noir, vert et rouge. Ces cinq couleurs doivent former un trapèze régulier. Le bleu, le noir et le rouge sont en haut, le jaune et le vert en bas.

Il fait son apparition en 1914, lors du vingtième anniversaire du rétablissement des Jeux après que Pierre de Coubertin l’ait dessiné. Toutefois, il ne sera hissé qu’en 1920 lors des Jeux d’Anvers 1920. Ce drapeau sera d’ailleurs volé, retrouvé, puis rendu au CIO seulement 80 ans plus tard. C’est cette bannière (la nouvelle tissée pour les Jeux de 1924) qui sera ensuite transmise de Jeux en Jeux aux organisateurs des épreuves olympiques.

Une seule fois, il n’apparaîtra pas sur le stade olympique. C’est à Los Angeles 1984. Les organisateurs moscovites ne l’avaient pas transmis aux Américains qui avaient boycotté les Jeux de Moscou 1980. Les Américains devront en tisser un à l’identique.

D’autres drapeaux flottent dans le ciel olympique

La tradition veut qu’il soit élevé dans le ciel lors de la cérémonie d’ouverture. Ce geste anodin est impossible lors des Jeux d’hiver de Saint-Moritz 1928, la poulie se casse et ne peut être réparée à temps. Si chaque pays édite son drapeau au moment des Jeux, celui qui est hissé à chaque édition des Jeux olympiques d’hiver est également une relique. Il a été offert au CIO par le maire d’Oslo après la cérémonie de clôture des Jeux de 1952.

D’autres drapeaux sont désormais hissés dans le stade lors de la cérémonie des médailles. Ce sont les drapeaux des nations récompensées. Une autre tradition fait désormais partie du cérémonial olympique. C’est le vainqueur d’une course ou d’une épreuve qui fait le tour d’honneur avec son drapeau national à la main.

Enfin, à propos d’histoires de drapeaux, rappelons celle de triste mémoire, où le drapeau olympique affublé de croix gammées flottait dans le stade olympique de Berlin 1936.