ATHLÉTISME / Les épreuves de sauts

Cette discipline remonte à près de 3 500 ans avant notre ère. Des traces ont été trouvées chez les Égyptiens. Dire que l’athlétisme est le premier sport qui a vu le jour paraît logique. Il met en scène des gestes simples effectués au quotidien : courir, lancer et même sauter.

L’athlétisme est le sport-roi aux Jeux olympiques. Ce sport regroupe toutes les épreuves du stade ayant trait à la course à pied, aux lancers, aux sauts, mais également la marche, les épreuves multiples et le steeplechase ou les haies pratiquées en sprint court et long et en demi-fond.

 

LONGUEUR :

Le principe est simple. Il consiste à sauter le plus loin possible à partir d’une planche d’appel.

 

L’histoire du saut en longueur aux Jeux retient que l’Américain Jesse Owens fut le premier à franchir la barre des 8 m. Un record porté à 8,95 m en 1968 par l’Américain Bob Beamon. Ce saut reste mythique. Toutefois, la première qualité d’un bon sauteur en longueur est de courir vite afin de se donner le maximum d’élan. C’est pour cela que de nombreux sprinters se sont imposés dans la discipline à commencer par Carl Lewis, quadruple champion olympique entre 1984 et 1996.

 

TRIPLE SAUT :

Le concurrent doit également sauter le plus loin possible à partir d’une planche d’appel après avoir réalisé deux bonds préalables.

Afin que les records soient homologués, il est nécessaire que le vent ne souffle pas à plus de 2 m à la seconde. Dans l’Antiquité, les concurrents du saut en longueur tenaient des poids dans leurs mains afin de se donner davantage d’élan.

 

Au triple saut, les noms de Meyer Prinstein et surtout Viktor Sanaiev plusieurs fois champions olympiques ont marqué l’histoire de cette discipline.

 

HAUTEUR :

Discipline olympique depuis l’origine des Jeux modernes à Athènes 1896, le saut en hauteur a un principe simple : sauter au dessus d’une barre de section ronde et transversale, sans la faire tomber.

 

Depuis sa source, le mouvement technique a beaucoup évolué. Au saut en ciseaux des origines, succède le rouleau ventral imposé par l’Américain David Albritton en 1936. C’est un autre Américain, Dick Fosbury qui permet une évolution du saut en hauteur à partir de 1968. Il saute dos à la barre et impose son nom à la technique : le fosbury flop. C’est toujours ce mouvement qui permet aujourd’hui d’approcher des barres mythiques situées à près de 2,50 m.

 

PERCHE :

Le saut à la perche est une des épreuves les plus techniques de l’athlétisme. Après une course d’élan flanqué de sa perche, le sauteur plante son engin dans le buttoir ou bac d’appel et s’élance afin de franchir une barre qui frôle ou dépasse généralement 6 mètres.

L’Ukrainien Sergueï Bubka reste à ce jour, le meilleur spécialiste mondial de tous les temps, même si son parcours olympique a souvent été semé d’embûches.

 

Toutes les disciplines du saut sont pratiquées par les hommes et les femmes.

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