Après avoir fait marche arrière sur son projet de candidature pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2036 en début d’année, le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que son pays viserait désormais l’organisation des Jeux en 2040 ou 2044.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk

La Pologne n’a jamais organisé ni présenté de candidature pour les Jeux d’été. Toutefois le pays avait été candidat pour les Jeux d’hiver de 2006 dans la station de Zakopane. Elle était de nouveau en 2022 avec la candidature de Cracovie. A l’époque le pays avait dû renoncer car près de 70 % des électeurs ont voté contre le projet lors d’un référendum.

L’année dernière, le président Andrzej Duda avait annoncé qu’une candidature pour 2036 était « imminente ». Il a envoyé une lettre au président du CIO, Thomas Bach, décrivant les plans pour centrer les Jeux dans la capitale Varsovie. Mais en janvier, le ministre polonais des Sports Slawomir Nitras a déclaré que la nation n’était pas encore prête pour une candidature compétitive. Le gouvernement précédent (qui a été remplacé en décembre) n’avait « pris aucune mesure dans cette direction ».

La Pologne espère tirer parti de l’expérience acquise lors de l’organisation des Jeux européens de 2023 pour étoffer son CV vis à vis du CIO. L’Allemagne et le Royaume-Uni ont tous deux manifesté leur intérêt pour l’édition 2040, tandis qu’une longue file d’attente s’est formée pour les nations qui briguent les Jeux de 2036.

La Pologne n’a pas brillé aux Jeux olympiques de Paris 2024, avec son pire bilan depuis les Jeux de Melbourne 1956, ne remportant qu’une seule médaille d’or, quatre d’argent et cinq de bronze.

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Pléthore de candidatures en 2036

Le CIO ne dévoile pas les pays actuellement impliqués dans ce qu’on appelle le « dialogue continu » visant à choisir les futurs hôtes, mais certaines entités ont déjà publiquement discuté de leurs intentions pour 2036. Il s’agit principalement de l’Inde, de l’Indonésie, l’Égypte, du Cap en Afrique du Sud, de Séoul en Corée du Sud et de Santiago au Chili, d’Istanbul en Turquie. Le Qatar et l’Arabie saoudite seraient également intéressés, même si aucune annonce officielle n’a été faite.

Le CIO peut choisir un candidat à tout moment et une annonce est attendue dès l’année prochaine.