Cette discipline qui signifie voie de la souplesse est codifiée par le maître Jigoro Kano à la fin du 19ème siècle. Elle est issue du Jiu Jitsu qui était pratiqué par les samouraïs entre le 13e et le 19e siècle. Il s’agit d’une défense sans arme.

Chez les hommes, le judo a fait son entrée au programme olympique à Tokyo 1964 et à Barcelone 1992 pour les femmes. Depuis 1996, il existe 7 catégories de poids chez les hommes qui s’échelonnent de 60 à +100 kg. Chez les femmes, les 7 catégories vont de 48 à +78 kg.

Le judo comprend une quarantaine de prises qui se décomposent en cinq mouvements.

Les lancements de hanches et de jambes, les étranglements, les clés et les immobilisations.

Les judokas peuvent selon le degré de réussite de leurs mouvements marquer quatre types de points : le koka, le yuko, le waza-ari et l’ippon. L’ippon marque la fin du combat, c’est comme un K.O en boxe.

Ces dernières années, les combats serrés ont obligé la Fédération internationale à créer la règle du «golden score». C’est l’équivalent du «but en or» en football. À l’issue du combat, les judokas à égalité doivent disputer une prolongation de cinq minutes, c’est le premier compétiteur qui marque un point qui gagne le combat.

Des têtes d’affiche pour populariser la discipline

A Tokyo 1964, c’est un Hollandais, Anton Geesink qui s’impose en toutes-catégories comme on appelait à l’époque. Le Japon devra attendre 20 ans et l’avènement de Yasuhiro Yamashita pour reprendre sa couronne.

La discipline ne comptait qu’un seul triple champion olympique, le Japonais Tadahiro Nomura, mais aujourd’hui ce sont les Français et notamment Teddy Riner qui dominent la discipline. Lui aussi est triple champion olympique après le premier titre par équipe remporté par l’équipe de France à Tokyo 2020.

Chez les femmes, la Japonaise Ryoko Tamura Tani (photo ci-dessus) est devenue la première double championne olympique. la Française Clarisse Agbegnenou lui a succédé dans la hiérarchie à Tokyo 2020.