Un Iranien pour tenter de changer l’haltérophilie
Ils étaient 11 candidats sur la ligne de départ et il n’en reste qu’un, l’Iranien Mohammed Jaloud. Après quelques semaines de retard, la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF) a finalement tenu ses élections ce week-end à Tirana.
Mohammed Jaloud qui possède également la nationalité kazakh est le premier président de l’IWF issu du continent asiatique. Cet ancien haltérophile était jusque-là secrétaire général de la Fédération asiatique d’haltérophilie. Il s’est dit impatient d’aborder son nouveau rôle.
« Nous avons reçu la confiance de nos membres pour apporter des changements positifs et c’est quelque chose que je suis déterminé à faire », a-t-il déclaré après son élection.
Papandrea en première vice-présidente
Le conseil d’administration de l’IWF a fortement renouvelé son équipe dirigeante puisque 12 nouveaux membres intègrent l’organisation. Les femmes et les anciens athlètes y sont beaucoup mieux représentés.
L’Américaine Ursula Garza Papandrea (photo) qui avait assuré l’intérim de la présidence après l’exclusion de Tamas Ajan, devient première vice-présidente de l’IWF.
Elle pourra s’appuyer sur quatre autres vice-présidents dont l’ancienne gloire de la discipline, le grec Pyrros Dimas.
Papandrea avait tenté des réformes courageuses pendant son intérim, mais très vite la vieille garde au pouvoir depuis de longues années avait repris le contrôle de la Fédération internationale. L’IWF est minée depuis des années par des problèmes de corruption. Elle est surtout coupable d’avoir couvert de nombreux scandales de dopage en échange de monnaies sonnantes et trébuchantes.
Il ne fait aucun doute que le premier point à l’ordre du jour de Mohammed Jaloud sera de remettre l’IWF et l’haltérophilie dans les bonnes grâces du Comité international olympique (CIO). Cette discipline qui est présente aux Jeux sans discontinuité depuis Anvers 1920, n’est actuellement pas au programme des Jeux de Los Angeles 2028.
La boxe devra refaire ses élections
Le conseil d’administration de la Fédération internationale de boxe (IBA) a décidé ce week-end qu’elle tiendrait un nouveau congrès extraordinaire à la rentrée (fin septembre).
Il sera dominé par la tenue de nouvelles élections à la présidence après la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) d’autoriser la validité de la candidature du néerlandais Boris van der Vorst qui avait été déclaré inéligible lors du congrès de mai dernier.
La présidence sera de nouveau en jeu à la condition que l’ensemble des fédérations nationales acceptent la proposition.
En mai dernier, le Russe Kremlev (photo) avait été élu à la présidence faute de concurrent. Comme l’haltérophilie, la boxe est plus que jamais dans le collimateur du CIO qui observe que les réformes promises sont longues à se dessiner.