Des températures estivales aux Jeux d’hiver
Après les chutes de neige et les froids polaires observés pendant les Jeux olympiques de Pékin 2022, cette fois ce sont des températures largement positives que doivent supporter les athlètes paralympiques.
Les températures continuent d’augmenter sur Pékin. Elles devraient atteindre 23° aujourd’hui. Par ailleurs les athlètes des sites de Yanqing et Zhangjiakou sont confrontés à des températures de 20° et à la neige fondue. On a vu plusieurs concurrents participer en tee-shirt. Par endroit la neige ressemble à de la « soupe ».
Ce type de conditions météo pompe l’énergie de certains participants privés de l’usage d’un ou plusieurs membres. Des athlètes qui n’utilisent pas leurs abdominaux, ni leur dos et qui n’utilisent que leurs bras souffrent davantage.
Les organisateurs de Pékin 2022 ont été contraints de modifier le calendrier des compétitions en raison des conditions plus chaudes comme l’épreuve de slalom en snowboard avancée de 24 heures.
Néanmoins, le vice-président de Pékin 2022, Yang Shu’an, a affirmé qu’il continuait de surveiller la météo. Il est convaincu que les organisateurs seront en mesure de surmonter tous les défis.
L’équipe de France dans les temps
Les Jeux paralympiques de Pékin entrent dans la deuxième moitié de la compétition. L’Équipe de France paralympique est dans les temps. Quatrième au tableau des médailles, le bilan est bon avec 7 médailles dont 4 d’or (deux pour Arthur Bauchet en ski alpin, une pour Benjamin Daviet en ski de fond et une quatrième en snowboard pour Cécile Hernandez).
Avec deux titres, Arthur Bauchet (photo), le skieur de 21 ans originaire de Serre-Chevalier est en passe de devenir la star incontestée de ces Jeux. Déjà titulaire de 4 médailles d’argent à PyeongChang 2018, il s’est imposé en descente, en super combiné et il a terminé troisième ce matin du slalom en dépit d’une grande fatigue.
Arthur Bauchet à la joie communicative a désormais des médailles de toutes les couleurs.
Les deux autres titres tricolores ont été glanés en snowboard par Cécile Hernandez, revenue de très loin puisqu’elle n’a pu participer aux Jeux qu’au tout dernier moment après une bataille juridique pour être surclassée et en ski de fond par Benjamin Daviet, sur l’épreuve qui semblait lui convenir le moins, le sprint en ski de fond.
Lors des Jeux de PyeongChang, les français avaient remporté 7 médailles d’or, il leur reste a en obtenir 4 pour faire mieux.
On attend désormais beaucoup de Marie Bochet en ski alpin dont le départ en demi-teinte (une médaille d ‘argent en combiné) masque ses véritables ambitions.
En ski alpin, en snowboard ou en ski nordique, les chances de médailles sont encore nombreuses et les français peuvent aisément viser le podium du classement des médailles cela d’autant que par le passé, ils ont toujours démontré qu’ils savaient se sublimer en seconde partie de Paralympiques.
S’il n’en reste qu’un… il finit par céder
La Coca-Cola Company est devenue le dernier grand sponsor du Comité international olympique (CIO) à annoncer la suspension de ses activités en Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine.
La poursuite des activités de Coca-Cola en Russie a fait l’objet de vives critiques, tout comme celles des autres sponsors olympiques que sont Proter&Gamble, Alibaba, le Français Atos et Bridgestone qui ont longtemps hésité avant de se désengager.
Coca-Cola vient de rejoindre les premiers partenaires du CIO ayant suspendu leurs activités en Russie dès le début du conflit : Airbnb, Omega, Panasonic, Samsung, Allianz, Visa, Intel et Toyota.
Pas de tribune à Marseille
La municipalité de Marseille vient d’abandonner l’idée de construire une tribune de 5000 places pour les épreuves de voile olympique de Paris 2024, invoquant des problèmes de sécurité, comme le rapporte le journal La Provence.
Selon Samia Ghali, adjointe au maire en charge des grandes infrastructures le risque d’attentat était trop important pour une tribune qui devait couvrir les voies de circulation.
Un accord sur le financement du site olympique de voile de Paris 2024 à Marseille, entre la Solideo en charge de la construction des ouvrages olympiques et la mairie doit être signé d’ici la fin du mois.