Jusqu’aux Jeux de Pékin 2022, ses derniers Jeux, Marie Bochet n’avait jamais connu l’échec aux Jeux paralympiques. Débutante à Vancouver 2010, elle prend malgré tout des places d’honneur et apprend le métier.

C’est à Sotchi 2014 qu’elle prend une dimension incroyable en s’imposant à 4 reprises dans presque toutes les disciplines : la descente, le super-G, le slalom et le combiné.

Elle fait aussi bien à Pyeongchang 2018, où cette fois toujours dans la catégorie « debout », elle conserve ses titres en descente, super-G et slalom géant, en plus d’une médaille d’or également en slalom.

Auréolée du titre d’icône du ski paralympique français, elle va pourtant rater la dernière marche à Pékin où elle va connaître plusieurs échecs, sauf en super-G où elle réussit à remporter l’argent et ainsi sauver ses Jeux.

Marie Bochet, originaire de Chambéry, souffre d’une agénésie de l’avant-bras gauche.

Vainqueur de la coupe du monde en 2012, de trois grands chelems en remportant les cinq épreuves individuelles lors des championnats du monde 2013, 2015 et 2019 : la descente, le super-G, le slalom géant, le slalom et le super-combiné debout, Marie Bochet a tout gagné.

Depuis, elle s’est consacrée pleinement à son rôle important au sein de la commission des athlètes pour les Jeux de Paris 2024. Elle travaillait aux côtés de Martin Fourcade. Leur entente ira au delà de cette expérience. Ensemble, ils vont conduire l’organisation d’Alpes françaises 2030.