Le combiné nordique est le seul sport non mixte aux Jeux d’hiver. Seuls les hommes le pratique. Un temps, il avait été envisagé qu’une épreuve de combiné nordique féminine soit disputée à Pékin 2022, mais finalement le CIO ne l’a pas validé. C’est dans ce sens qu’il existe une menace sur la discipline à l’occasion des Jeux de Milan-Cortina 2026, sa non-mixité.

Le combiné nordique est une épreuve olympique qui rassemble le saut à ski et le ski de fond. En individuel, le skieur effectue d’abord un saut à ski au petit tremplin. Sa distance et son style sont mesurés en points qui seront ensuite convertis en secondes pour décider de l’ordre de départ de la course de fond.

Chaque point supplémentaire offre 4 secondes de bonification. Celui qui franchit en premier la ligne d’arrivée au terme des 10 km de ski de fond a gagné.

Il existe deux autres épreuves : le sprint disputé sur 10 km et sur le grand tremplin et le relais par équipes qui se dispute sur le même principe que les autres épreuves du combiné nordique. Cette fois 4 équipiers sautent du grand tremplin, leur total de points est converti en secondes qui déterminent l’ordre de départ du relais en ski de fond.

Chaque équipier parcourt 5 km avant de céder le relais à son partenaire et ainsi de suite jusqu’à l’arrivée. La première équipe à franchir la ligne l’emporte.

Discipline historique

Cette discipline est l’un des six sports présents aux Jeux depuis l’origine à Chamonix 1924. Depuis l’origine, ce sport est dominé par les pays nordiques et l’Allemagne.

Toutefois à Albertville 1992, ce sont deux français, deux jurassiens, Fabrice Guy et Sylvain Guillaume qui dominent tous leurs adversaires. Ils permettent à cette discipline confidentielle une vraie médiatisation et un début de popularité.

Le finlandais Samppa Lajunen (photo), l’Autrichien Felix Gottwald et les Allemands Ulrich Wehling et Eric Frenzel sont les meilleurs spécialistes mondiaux de combiné nordique avec 3 médailles d’or chacun.