GROSPIRON Edgar (1969) France / Ski acrobatique
GROSPIRON Edgar (1969) France / Ski acrobatique 🟡1 🟠2 Sous la neige qui tombe à gros flocon sur la piste de bosses
GROSPIRON Edgar (1969) France / Ski acrobatique 🟡1 🟠2
Sous la neige qui tombe à gros flocon sur la piste de bosses de Tignes en 1992, on ne voit que deux gros yeux dessinés sur des genouillères. Plus tard, on verra un visage rayonnant, celui du skieur français Edgar Grospiron. Il vient de battre son coéquipier Olivier Allemand en finale du premier titre olympique de ski sur bosses et donne à la discipline une authentique popularité lors des Jeux d’Albertville 1992.
Deux ans plus tard à Lillehammer 1994, relevant d’une blessure, il se contente d’une médaille de bronze, comme celle qu’il avait gagnée à Calgary 1988 lorsque la compétition était en démonstration.
À des performances olympiques s’ajoutent trois titres de champion du monde.
Devenu, par la suite, conférencier-motivateur, il est depuis engagé pour des missions comme les Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse d’Innsbruck 2012. Il était chef de mission de l’équipe de France.
Conseiller à la candidature d’Annecy aux Jeux olympiques d’hiver de 2018, il devient directeur du projet avant de démissionner avant la fin de l’aventure. La capitale de la Haute-Savoie n’a pas emporté l’adhésion des membres du CIO face aux Coréens de Pyeongchang.
Patron d’Alpes françaises 2030
Son parcours de champion, sa connaissance de l’univers olympique, sa capacité à fédérer ont fait de lui le candidat idéal à la présidence du Comité d’organisation des Jeux olympiques dans les Alpes françaises 2030. Après le retrait de Martin Fourcade, longtemps présenté comme le favori pour le poste, la mission semble convenir comme un gant à celui qui est souvent surnommé « le boss des bosses ».
Il a 5 ans seulement pour mener à bien sa mission qui consiste à non seulement fédérer une équipe, savoir gérer les élus politiques partenaires de l’événement, mais également choisir les sites de compétitions, tenir un budget, choisir les sports additionnels, trouver des idées originales pour rendre ces Jeux aussi beaux et spectaculaires que l’ont été les Jeux de Paris 2024. Un costume sur mesure !
Pingback:Edgar Grospiron : et si c’était le bon plan ? | DICOLYMPIQUE 5 février 2025
Pingback:La glace et le feu ou les deux ? | DICOLYMPIQUE 9 février 2025
Pingback:ANNECY – France / Ville candidate (2018) | DICOLYMPIQUE 13 février 2025
Pingback:Le "boss des bosses", patron d'Alpes 2030 | DICOLYMPIQUE 14 février 2025
Pingback:Alpes 2030… et maintenant au boulot ! | DICOLYMPIQUE 18 février 2025
Pingback:FOURCADE Martin (1988) France / Biathlon | DICOLYMPIQUE 23 juillet 2025