Vainqueur de la compétition interne face à Grenoble, Nice et Pelvoux, un site de haute-montagne, Annecy avait les faveurs du gouvernement français pour organiser les Jeux d’hiver de 2018.

Lors du scrutin pourtant, elle sera largement battue par PyeongChang en Corée du Sud, en dépit d’atouts non négligeables. Pire même, la « perle des Alpes » n’obtient que 7 voix lors du scrutin. C’est le plus faible nombre de voix lors d’un premier tour pour l’attribution des Jeux d’hiver.

Annecy jouit pourtant d’un site remarquable et de stations de ski de très haut niveau tout autour sur lesquelles elle appuie sa candidature : La Plagne, la Clusaz, le Grand-Bornand.

Le projet défendu par l’ancien champion olympique d’Albertville 1992, Edgar Grospiron comptait partager les espaces olympiques avec la ville de Chamonix qui a organisé les premiers Jeux d’hiver en 1924.

La fougue de l’ancien champion et sa capacité à motiver ses équipes n’auront pas suffit face aux choix géopolitiques du CIO.

Précisons qu’Annecy a également développé le tourisme autour de ses infrastructures lacustres, l’été.