La Solideo apprend de ses erreurs. Après avoir perdu plusieurs mois dans la construction du Village des médias en raison de l’opposition d’écologistes à ce projet, destiné pourtant à devenir un vaste espace résidentiel, la société de construction des ouvrages olympiques (SOLIDEO) a fait le choix de la concertation concernant la transformation de la colline d’Élancourt, dans les Yvelines. Ce site est appelé à devenir le lieu des épreuves de VTT des Jeux de Paris 2024.

La colline d’Élancourt est considérée comme le point culminant de l’Ile-de-France. C’est une colline artificielle qui a été érigée avec les excédents de terre de la Ville nouvelle de St Quentin en Yvelines, au milieu des années 1970.
Elle est aujourd’hui accessible à tous les publics et sert principalement de lieu d’entrainement pour les sportifs.

Toutefois afin de ne pas se mettre les opposants à dos, la Solideo va organiser une concertation au titre de l’article L.103-2 du Code de l’urbanisme. Cette concertation préalable a pour double objectif d’informer le public sur le projet et de recueillir les avis et propositions sur l’aménagement de la colline.

C’est ainsi que pour faire émerger un projet partagé, la Solidéo invite les habitants du territoire, les riverains et les usagers du site à s’informer et s’exprimer autour de deux grandes questions : Quels aménagements de promenades, de jeux et de loisirs et comment intégrer au mieux la Colline dans le quartier ?

L’enquête débute en ligne dès aujourd’hui sur le site de la Solidéo. Des rencontres sont également prévues sur le terrain, le 2 et le 12 octobre prochain.

Le bilan de la concertation sera rendu public et viendra nourrir le projet.

La Chine et la Russie font cause commune

Le président russe Vladimir Poutine devrait assister aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022. Il a accepté l’invitation de son homologue chinois Xi Jinping.

Les représentants du gouvernement russe sont interdits de Jeux olympiques en vertu des sanctions imposées à la nation pour la manipulation de données du laboratoire de Moscou. Néanmoins, il existe une exception, celle d’être invité par le chef de l’État du pays hôte. Ce sera le cas.

Les athlètes russes participeront au Jeux de Pékin 2022 en qualité de Comité olympique russe (ROC) dans le cadre des sanctions imposées par le Tribunal Arbitral du sport (TAS).

De fait, la Russie a qualifié de « non-sens » un éventuel boycott diplomatique des Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Pékin par les États-Unis. Les politiciens américains ont fait un pas de plus en juin vers un boycott diplomatique de la Chine. Le Sénat a adopté un projet de loi qui introduit une série de mesures visant à lutter contre la politique étrangère et l’influence économique de la Chine.

Les États-Unis et d’autres pays occidentaux ont critiqué la Chine pour son bilan en matière de droits de l’homme. Ils affirment que le pays a commis un génocide contre les musulmans ouïghours au Xinjiang.

Des japonais toujours aussi indécis

Le public japonais semble toujours aussi divisé à l’idée d’accueillir de nouveau les Jeux olympiques à l’avenir.
L’enquête en ligne de l’institut Nomura montre que si le Japon devait à nouveau accueillir les Jeux olympiques à l’avenir et notamment les Jeux d’hiver à Sapporo en 2030, les japonais seraient très partagés.

36,3 % des personnes interrogées étaient positives à propos de la perspective tandis que 36 % étaient négatives. Quelque 27,7 % n’étaient ni pour ni contre.
Un sondage grandeur nature puisque 3564 personnes y ont participé.

Quant à la question de savoir si les Jeux de Tokyo 2020 auraient dû se dérouler : 38,8% ont déclaré qu’il était « très bon » ou « bien » que les Jeux olympiques aient eu lieu (45% à Tokyo et sa région), tandis que 30,5% ont déclaré que les Jeux auraient dû être annulés.