La piscine d’Aubervilliers en eaux troubles
La cour administrative d’appel de Paris vient de suspendre le permis de construire de la piscine d’entraînement d’Aubervilliers. Sa construction est contestée par des associations de riverains (3 septembre dernier) et des défenseurs de l’environnement. Ces derniers considèrent que la construction empiète sur d’historiques jardins ouvriers.
Pour les opposants, le problème n’est pas tant la piscine que le solarium de 4000 m². Il empiète sur 19 parcelles de jardins et potagers. Depuis, il a été proposé aux jardiniers des terrains tout proche en remplacement, mais rien n’y fait.
Le permis de construire, délivré en juillet dernier, est suspendu. Les travaux qui n’avaient pas vraiment commencé sont arrêtés. Ils venaient juste de débuter après l’évacuation forcée des écologistes qui occupaient les lieux jusque là. Ceux-là s’opposaient à la destruction de 67 arbres dont une partie doit être replantés plus loin.
Selon l’arrêt de la cour, il existe en effet de «sérieux doutes sur la légalité» de ce permis, déposé de façon irrégulière par Karine Franclet, la maire UDI d’Aubervilliers. Il semblerait qu’il ne respecte pas certaines règles en matière d’urbanisme. Le montant du projet porté par Grand Paris Aménagement est de 33 millions d’euros dont un tiers financé par la société chargée de livrer les ouvrages pour Paris 2024 (Solideo). Cette dernière menace de se retirer si les obstructions à la construction se poursuivent.
La piscine d’entrainement d’Aubervilliers est un bassin de natation de 50 mètres, assorti on le disait, d’un solarium. Elle doit ensuite être accessible aux habitants d’Aubervilliers, une ville de 90 000 habitants qui ne compte qu’une seule piscine. Le bassin olympique fait partie de l’héritage promis à la Seine-Saint Denis dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Andrew Parsons assuré de conserver son fauteuil
Le président du Comité International Paralympique (IPC), Andrew Parsons est assuré de conserver son poste. Le dirigeant brésilien, en poste depuis 2017, sera réélu en fin d’année pour un deuxième mandat. Il est en effet le seul candidat pour le poste présidentiel.
Parsons peut effectuer jusqu’à trois mandats soit un maximum de 12 ans. Il en est de même s’agissant de la vice-présidence, le Néo-Zélandais Duane Kale est seul candidat à sa succession. En revanche, on se bouscule aux portillons s’agissant de l’entrée au conseil exécutif, l’instance dirigeante. Ils sont 24 candidats pour 10 places.