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L’Afrique doit nourrir l’envie d’accueillir les Jeux

Le président du CIO, Thomas Bach, a terminé sa tournée africaine par le Kenya après une courte visite au Lesotho. un petit pays de deux millions d’habitants enclavé au cœur de l’Afrique du Sud.  Auparavant, il a visité l’Ouganda pendant deux jours. Cela lui a donné l’occasion d’annoncer que le Fonds de solidarité, qui vise à créer des conditions de jeu équitables pour les comités nationaux olympiques, sera augmenté au cours du cycle olympique 2024 – 2028.

 

C’est le double champion olympique Joshua Cheptegei qui a accueilli Thomas Bach à l’aéroport d’Entebbe. Cheptegei fait partie de ses athlètes qui ont su profiter efficacement de la bourse olympique octroyée par le CIO. Ces bourses visent, selon Bach à « mettre tous les comités nationaux olympiques sur un pied d’égalité ». En d’autres termes cela signifie que tous les pays devraient avoir les mêmes opportunités.

 

Afin de réduire les écarts entre les nations riches et les nations pauvres, le CIO apporte un coup de pouce financier aux Comités nationaux olympiques. « Nous venons d’augmenter ce fonds de 10% à 650 millions de dollars. Et d’après mon expérience, je peux dire que le Comité olympique ougandais utilise ce fonds de manière très judicieuse au profit de ses athlètes », a déclaré Bach.

 

La solidarité olympique n’est pas un vain mot. Sur les 600 boursiers olympiques ayant participé aux Jeux de Paris 2024, 75 auront été médaillés et 20 d’entre eux, du plus précieux métal, l’or olympique.

 


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Un appel à vouloir les Jeux

C’est à l’occasion de sa dernière visite au Kenya que Thomas Bach s’est montré le plus direct concernant l’avenir olympique du continent africain. Arrivé au terme de sa mission, il a encouragé le continent à postuler à l’organisation des Jeux. Thomas Bach pense que les réformes qu’il a impulsé doivent permettre à l’Afrique d’afficher une candidature.

 

Après avoir constaté ces dernières années qu’aucun pays africain n’a véritablement cherché à concourir pour obtenir les Jeux olympiques, Thomas Bach s’est montré plus précis. « Pour que les Jeux aient lieu en Afrique, il faut qu’un pays africain montre de l’intérêt pour leur organisation. Je sais qu’un certain nombre de pays africains sont en mesure d’organiser l’événement » a-t-il dit. En disant cela, Thomas Bach pense à l’agenda olympique 2020 + 5, qui encourage les comités d’organisations à utiliser ou réaménager des équipements existants, voire créer des sites temporaires afin de réduire les coûts.

 

Un pays africain tente pour l’heure de peaufiner son offre olympique : l’Égypte. Après sa candidature infructueuse de 2008, la capitale du pays Le Caire tente d’édifier une cité olympique au sud de la capitale. Sans doute une première étape avant une offre olympique.

 

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