Ce mouvement à l’initiative du Comité International Olympique (CIO) permet aux athlètes qui en ont le plus besoin de percevoir des aides financières. Cet argent sert à organiser des stages qui permettent de former les éducateurs et les compétiteurs du mouvement sportif.

La Solidarité olympique permet à 206 comités nationaux de présenter des équipes aux Jeux.

Ainsi des athlètes obtiennent des bourses qui leur offrent la possibilité d’aller étudier et s’entraîner dans des pays d’accueil plus favorisés. Les sommes distribuées sont très importantes et sont prélevées sur le bénéfice des Jeux olympiques.

On estime à près de 500 millions de dollars les fonds alloués pour la période qui précède les Jeux de Tokyo 2020.

Précisons qu’avec la crise sanitaire de 2020, le CIO a décidé d’une hausse du budget total de la Solidarité olympique pour la période 2021 à 2024. L’enveloppe consacrée par l’instance internationale à la Solidarité olympique se montera à 590 millions de dollars dont un quart reviendra aux programmes de soutien aux athlètes.

En prime, l’enveloppe allouée à chaque comité national olympique pour ses activités nationales a été portée à l’équivalent de 500.000 dollars par pays et par olympiade.

Aide aux pays les plu démunis

Grâce à ce dispositif, des continents défavorisés comme l’Afrique, l’Asie ou le sous-continent d’Amérique Latine ont ainsi pu permettre à certains athlètes de s’élever au niveau des nations économiquement plus riches.

Ainsi à l’occasion des Jeux de Sydney 2000, près de 500 athlètes ont bénéficié d’une bourse, appelée « Projet Horizon » et cela pendant deux ans, afin de les préparer au mieux à leur objectif de médailles.

L’argent distribué va non seulement aux athlètes et aux entraîneurs, mais également aux Comités Nationaux Olympiques (CNO) pour développer leur administration, aider à la formation des médecins pour protéger les athlètes des dangers du dopage, favoriser l’égalité entre les sexes ou bien encore le développement du sport comme lien social.